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La Nouvelle Patrie N° 0257 du

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Election d’IBK à la présidence de la république du Mali : Les raisons du plébiscite !
Publié le vendredi 2 aout 2013  |  La Nouvelle Patrie


© aBamako.com par A S
Présidentielles 2013 : Le candidat IBK en campagne à Sikasso Niana Koumatou et Bougouni
Jeudi 18 juillet 2013


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Mon Dieu, bon Dieu, IBK a réussi l’incomparable exploit en coiffant au poteau et de la plus belle manière, tous ceux qui avait vite fait de le jeter aux oubliettes, arguant sa supposée accointance avec les putschistes. Dieu la miséricorde et le très miséricordieux à fait son travail. Il a aidé la vérité comme l’homme de Sebeninkoro aime à le dire. Allah ka Tignè dème. Et la réponse est là, on ne peut plus cinglante. Allah, Tignè tigi, aya ka barakè.
C’est avec grand confort, fort d’un soutien jamais égalé en république du Mali depuis Modibo Keita, qu’Ibrahim Boubacar Keita prend les rênes du pouvoir au terme d’un scrutin qui lui a, sans doute immensément sourit. Qui l’aurait crû voilà seulement un trimestre? Accablé d’accointance avec les putschistes et les islamistes du Mali, IBK du retranchement qu’on a voulu le maintenir a réussi un bond plus qu’honorable. De Sebeninkoro, il s’est propulsé bien plus loin, en chutant magnifiquement à Koulouba, au grand bonheur de la grande majorité de ses compatriotes. Qui l’aurait crû il y ‘ a seulement un an ?
Le grand tisserand, porteur des espérances d’un groupement politique intitulé ‘’Coalition pour le Mali’’, a réussi. Un spectacle revirement de situation propre à l’homme de Sebeninkoro, pour tous ceux qui ont suivi, les péripéties socio- politiques du Mali après le coup d’état du 22 mars 2012. Le pot de sable dans lequel, les politiques opposés vertement à la mutinerie transformée en coup d’état, étant perçu comme trop mouvant, avait imprudemment renvoyé IBK dans les oubliettes. Même, des cadres de son propre parti avaient commencé à faire le vide. Putschiste à leur entendement, IBK ne pouvait prétendre à aucune couronne dans ce nouveau Mali que, nos Mali s’échinent à dessiner. Echec et mat donc.
Qualifié de putschiste par ses adversaires politiques pour a avoir refusé de rejoindre le FDR, le président de la Coalition pour le Mali, pour beaucoup de maliens, était d’avance donné pour mort, politiquement alors. Mais c’était très mal connaître ce redoutable animal politique qui, tire toujours toutes ses forces des inconforts politiques dont on l’oblige très souvent.
Putschiste, donc définitivement disqualifié pour le sprint final, IBK trouvera les ressorts politiques et moraux pour rebondir sur un champ miné par le mépris d’une classe politique connaissant peu son électorat. C’était aussi très mal connaître les maliens qui, à une large majorité, avaient salué le coup d’état, même si, elle n’était pas descendue dans les rues pour saluer la fuite du général félon d’ATT. Est-ce silence étourdissant qui avait aveuglé à la fois la classe politique et certains maliens, notamment les adversaires politiques de l’homme IBK ? La fin a édifié. Mais avant, le round déterminant du 28 juillet, le président Ibrahim Boubacar Keita, a réussi à transformer son handicap pompeusement putschiste en avantage salvateur. Putschistes politico- militaires et même les maliens en grande majorité, soucieux de l’équilibre socio- politique, après la difficile sortie de crise de ces graves év-nements politico- militaires, finiront par voire en IBK, le sauveur, le fédérateur de l’ensemble des groupes socio- politiques fortement divisés. L’ex junte quoiqu’on dise, est constitué de maliens qui ont crû bon de poser un acte qui, de leur point de vue, venait pour sauver le pays. S’ils se sont trompés et reconnus leur tort en faisant profile bas, ils avaient raison aussi de chercher refuge dans les manches d’un boubou rassurant. La tenue IBK (appellation du boubou d’IBK), étaient bien indiquées. Ils ne sont dans les seuls dans cette triste situation. Voilà pourquoi, son aura a grandi au point de le rendre invulnérable aux attaques ciblées et frontales. A Koulouba, IBK ne devrait plus se départir du boubou qui fait converger vers sa personne, les espoirs d’un peuple qui, un seul instant, n’a douté de sa capacité à le sortir de l’ornière. A Koulouba, les maliens attendent de lui, plus que, ce qu’il a réussi à Bolibana au temps de sa belle et rassurante Primature.

Sory de Motti

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