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Présidentielle : Dioncounda-FDR : Le divorce ?
Publié le vendredi 2 aout 2013  |  L’aube


© aBamako.com par Mousnabi
Activité des partis politiques : Réaction de ADR/FDR (Alliance pour la sauvegarde de la Démocratie et la République) suite à la déclaration du chef de mission d`observation de la francophonie au Mali sur les antennes de RFI.
Lundi 29 juillet 2013. Bamako, siège de l`ADEMA. les leaders de ADR/FDR (Alliance pour la sauvegarde de la Démocratie et la République) se sont réunis pour dénoncer l`attitude du chef de mission de la mission d`observation de la francophonie au Mali, l`ancien ministre des affaires étrangères de la Mauritanie Ahmedou Ould Abdallah


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Le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, est fortement soupçonné par des responsables politiques maliens, d’être au centre de manoeuvres visant à faire élire Ibrahim Boubacar Kéïta, lors de la présidentielle. Quel rôle Dioncounda joue t-il dans sa propre succession ? A quelle fin ?
Lors d’une réunion de crise sur le déroulement de l’élection présidentielle des partis membres du FDR (Front uni pour la sauvegarde de la Démocratie et la République), le lundi dernier, des doigts ont été pointés en direction de Dioncounda Traoré dont la neutralité entre les candidats à la présidentielle, est sérieusement mise en cause.


En effet, pour certains responsables de ce regroupement politique (qui a en son sein quatre grosses cylindrés de la présidentielle), le premier responsable du «cafouillage» en cours au sujet des résultats de la présidentielle serait le Président Traoré. Celui-ci est accusé de «manœuvrer» pour faire élire Ibrahim Boubacar Keïta, dès le premier tour.

A en croire le FDR, Dioncounda a apporté suffisamment la preuve de sa partialité dans le processus en cours. «Nous savions depuis longtemps qu’il ne sera pas un arbitre…Il était en contact permanent avec le camp d’IBK», affirme un membre du FDR. Ce dernier ajoute qu’ils (les membres de ce regroupement) ont eu vent de nombreuses «rencontres secrètes» entre les deux hommes et leur entourage. Dans ce sens, des fidèles de Dioncounda ont rallié en masse la candidature de IBK. Ces ralliements qualifiés d’opportunistes étaient révélateurs du choix du président de la transition. Parmi les ralliés, il y a, entre autres, Tiéman Hubert Coulibaly, ministre des Affaires étrangères et leader de l’UDD ; Soumeylou Boubeye Maïga, ancien ministre et baron de l’Adema. Dans le lot, l’on cite même d’autres responsables de l’Adema. Et des membres de ce parti auraient même financièrement contribué à la campagne de IBK.

Au sein du FDR, l’on a aujourd’hui le sentiment que Dioncounda a oublié tous les déboires et autres humiliations à lui infliger par les pro-putschs regroupés autour de IBK. Alors qu’au même moment, le FDR s’était révélé être son principal soutien pendant les durs moments de la transition…

Le choix de la France
Pourquoi cette soudaine connivence entre Dioncounda et IBK qui, pourtant n’ont jamais été proches ?

Selon des milieux politiques et diplomatiques à Bamako, la France aurait joué un grand rôle dans le rapprochement entre les deux hommes. En effet, après une longue hésitation, François Hollande aurait finalement décidé de jouer la carte IBK, à cause de la «solidarité socialiste». Ibrahim Boubacar Keita est membre de l’international socialiste. Il faut donc l’installer au pouvoir comme Alpha Condé l’a été en Guinée, avec l’aide et le soutien du Ps. Entre un Soumaïla Cissé, réputé proche de la droite française et IBK, le choix de Hollande est vite fait….


Autre explication à ce soutien français à IBK, c’est semble-t-il le contenu d’un rapport rédigé par un officier des renseignements français qui soutenait qu’il (IBK) pouvait être «l’homme de la situation au Mali». Dès lors, tout se serait emballé entre Paris et Bamako pour faire élire le candidat. Dans la capitale malienne où les «secrets» sont quotidiennement étalés au grand marché, le choix de Paris ne faisait guère de mystère. Et de nombreux opportunistes politiques se sont vite ralliés à IBK. Et ces opportunistes clamaient haut et fort qu’il allait être le prochain président du Mali, avant même la tenue de la présidentielle.

Et le tollé autour des premières tendances ainsi que les soupçons de magouilles qui entouraient le scrutin, ne sont pas de nature à dissiper les accusations portées contre Dioncounda par les membres du FDR.

Quels seront les futurs rapports entre eux (FDR et Dioncounda Traoré)? C’est là toute la question.

C.H. Sylla

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