Le président Keïta à l’issue du défilé à Kati : «Mon grand souci, c’est la protection de la vie du soldat malien»

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Publié le mardi 21 janvier 2020 | L’Essor

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Commémoration du 59è anniversaire de l`armée malienne
La place d`arme du Camp Soundiata Keita de Kati a abrité le 20 Janvier 2020, les festivités commémoratives du 59è anniversaire de l`armée malienne.

C’est une foule des grands jours qui est venue hier au camp Soundjata Keïta de Kati pour assister au défilé militaire et rendre hommage aux Forces armées de défense et de sécurité. Le chef de l’État, qui a présidé la cérémonie, a découvert, tout comme la population, les dernières acquisitions de l’armée

Nous vaincrons : c’est la conviction du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, qui ne ménage pas ses efforts pour équiper les Forces armées à la hauteur des défis sécuritaires que notre pays se doit de relever. Ainsi, les Maliens ont pu voir, hier, les dernières acquisitions des FAMa, à l’occasion de la cérémonie commémorative du 59è anniversaire de la création de l’Armée malienne. C’était sur la Place d’armes du camp Soundjata Keïta de Kati, où un parterre de personnalités et des centaines d’anonymes ont rendu hommage à nos vaillants soldats. Outre le Premier ministre, Dr Boubou Cissé et les membres du gouvernement, plusieurs chefs militaires et d’institutions de la République, ainsi que des forces étrangères et des représentants de missions diplomatiques étaient présents à la cérémonie.
Les populations sont également venues massivement au camp pour témoigner leur soutien aux Forces de défense et de sécurité qui font face à une guerre asymétrique. Depuis le début de la guerre, ce sont plusieurs centaines de soldats maliens et étrangers qui sont tombés au champ d’honneur. En leur mémoire, une minute de silence a été observée par la foule, après que le président de la République eut déposé une gerbe de fleurs sur le monument du «Soldat inconnu».
Tambours, trompettes et clairons ont donné le ton de la fête. Debout à bord de son véhicule de commandement, le chef suprême des Armées a fait la revue des troupes. S’en est suivie la parade de plus de 2000 militaires, composés de gendarmes, gardes, policiers, douaniers, d’élèves du Prytanée militaire, d’anciens combattants… Un ballet parfaitement chorégraphié qui a tenu en haleine le chef suprême des Armées et la foule.

Des nouveaux venus – Pour le défilé des véhicules, ce sont les toutes dernières acquisitions de l’Armée qui étaient à l’honneur. Il s’agit des véhicules Mengshi, Typhoon, BRDM 2 et Maraudeur. Ces acquisitions vont certainement améliorer la protection des soldats engagés sur le front avec un blindage plus performant contre les mines et les engins explosifs improvisés (EEI). Un sentiment de fierté se lisait sur le visage du président Ibrahim Boubacar Keïta au passage de ces véhicules. «Quand le Typhoon est passé, j’ai pleuré», a ainsi déclaré le chef de l’État, après avoir conduit avec dextérité un Mengshi et fait un tour à bord d’un Typhoon. «Mon grand souci, ajoutera-t-il, c’est la protection des hommes, la vie du soldat malien». Avec ces engins blindés, le président de la République est persuadé que «nos enfants ont des chances de s’en sortir et de vaincre».
En effet, insistera le chef suprême des Armées, ces véhicules, passant sur un engin explosif improvisé, peuvent recevoir des chocs, mais la vie des hommes sera sauve. «C’est cela qui m’importe et cela est en œuvre aujourd’hui de manière fabuleuse», s’est félicité le chef de l’État, pour qui ces acquisitions prouvent à suffisance que «notre Maliba avance».
Ibrahim Boubacar Keïta s’est dit ému par l’hommage rendu aux forces alliées. Leurs sacrifices, a-t-il indiqué, nous imposent le devoir de décence et de gratitude. Et de marteler : «Dès lors, tout discours contraire est antinational, antipatriotique et anti-malien».
Le chef de l’État a insisté sur le soutien utile de ces alliés, auxquels le Mali ne cessera jamais de marquer sa reconnaissance. Parlant des terroristes, le président Keïta a une fois de plus expliqué que ces «marchants de chaos et de haine n’ont rien à voir avec le Mali» qui fut et demeurera un pays de paix.
Ce défilé a «singulièrement réchauffé le cœur» du chef suprême des Armées qui est reparti de Kati plus que jamais convaincu que «nous vaincrons» et que «notre peuple reprendra sa marche historique».

Issa DEMBÉLÉ

Source : L’Essor

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