Le ministre Moussa Sinko Coulibaly, n’a pas terminé son travail que tout le monde d’ailleurs voit largement à la faveur du candidat de la Coalition pour le Mali, IBK donc, que voilà, des opportunistes pré –positionnés, entrent dans la danse.
Sachant les résultats médiocres qu’ils ont obtenus dimanche dernier, ils n’ont pas renoncé et cherchent par tous les moyens de se glisser sous la couverture, que le président Ibrahim Boubacar Keïta n’a même pas déroulée.
Félicitations à fort renfort médiatique, notamment au JT de 20 H, ces politiques toujours à l’affût de postes auprès des princes du jour, comme toujours d’ailleurs savent ce qu’ils veulent et ne ratent aucune occasion pour se manifester et feront toujours plus que, ceux qui ont fait l’essentiel du boulot, s’ils ne réussissent pas à les écarter tout simplement.
La victoire finale du président IBK n’a pas besoin d’agitations allant dans le sens d’un malhonnête démarcage par rapport à telle ou telle autre force politique, elle attend juste sa proclamation par le département et sa confirmation par la cour constitutionnelle. Les maliens sont fatigués des pseudo-soutiens inconditionnels prêts à mourir pour le président, sur le bout des lèvres et toujours prompts à disparaître dans la nature au premier coup de feu, abandonnant celui qu’ils ont endormis par leurs discours mielleux.
Une opposition forte et responsable
Dans la perspective d’un nouveau départ tant réclamé et qui est à l’origine de la forte déferlante vers les urnes le 28 juillet dernier, le président Ibrahim Boubacar Keita devrait faire énormément attention aux éventuels inconditionnels qui n’avaient aucune sympathie pour sa Coalition, mais habiles après leur déconfiture électorale à le faire glisser sur le pitoyable sentier d’un consensus qui ne ferait que le détruire.
Le consensus à la ATT est dans tous les esprits et n’a apporté que malheur et désolation pour le peuple qui a fini par rendre responsable, tous ceux qui ont de prêt ou de loin gouvernés avec celui- là même qui, en a abusivement profité pour tuer la politique républicaine, étouffant dans son sillage, toutes les voies discordantes.
N’est ce pas cet ATT, sachant le coup machiavélique qu’il préparait contre la république, disait à qui voulait l’entendre, qu’il n’y avait pas de ministres de partis politiques, obéissant aux directives de leurs mandats, mais de ministres de la république, juste là pour dire et faire ce que, lui seul ATT voudrait dire ou faire ?
Dans sa volonté de reconstruire le Mali, le président IBK, devrait faire en sorte que son pays soit gérer avec la fois une forte majorité et une opposition constructive et responsable, comme cela avait été le cas lors du premier mandat du président Alpha, avec lui-même IBK à la tête du gouvernement. Et toutes tentatives de refaire la gouvernance sur la base d’un consensus politique, contribuerait à son échec, chose que personne ne lui souhaite.
Au Mali, les chantres du consensus sont connus pour n’être que de vulgaires prophètes de malheurs. Ils ne pensent qu’à leurs seules personnes et pour y arriver, ils n’hésiteraient pas à marcher sur l’honneur et la dignité du peuple du Mali.