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Grève des syndicats de l’éducation: Les prémices cauchemardesques de l’année dernière?
Publié le mardi 21 janvier 2020  |  Le Forum
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© aBamako.com par FS
Visite du chef de quartier de Daoudabougou dans les écoles publiques
A l`occasion de la rentrée des classes, le chef de quartier de Daoudabougou a rendu visite à certains établissements publics le mardi, 1er Octobre 2019.
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Suite à non satisfaction des points de revendications notamment
l’article 39 du statut particulier du personnel enseignant, les
syndicats de l’éducation reviennent à la charge. Ils exigent le
respect des textes et surtout l’application des lois qui régissent le
système scolaire pour l’intérêt supérieur de tous. Les prémices de
cauchemar de l’année dernière sont toujours là.

Les écoles publiques au Mali sont paralysées, depuis bientôt un
mois, par une nouvelle grève répétitive de cinq jours, soit 120 heures
viennent de s’achever le vendredi dernier. Un deuxième épisode qui
vient d’être donné aux élèves des écoles publiques déjà à l’orée du
début de l’année scolaire 2019-2020. Courant la semaine écoulée, le
long des routes, l’on pouvait voir des groupes d’enfants, sacs
accrochés au dos, regagnant leurs domiciles. Les plus petits se
chahutaient joyeusement, inconscients des désavantages de ces
débrayages constants, dont ils sont les premières victimes.
A travers la ville de Bamako, notre équipe de reportage a croisé le
chemin des élèves à bord des motos, d’autres à pied portant la tenue

des lycées de la place. On pouvait remarquer des élèves des écoles
publiques. Il s’agissait des apprenants tels que des lycées et des
centres professionnels : Askia Mohamed, Ba Aminata Diallo, Lycée
Technique, ECICA, CFP pour ne citer que celles-ci. Accompagnée
d’une de ses camarades de classe, la jeune fille du nom de Fanta
Touré raconte qu’elle est arrivée à 7 heures dans son établissement
espérant que les cours reprendront correctement. Au lycée Daby
Tiény, précise notre interlocutrice, les élèves étaient venus
nombreux. « Au début des grèves, nous ne sommes pas encore
découragées. Notre souhait ardent est d’étudier normalement»,
confient à l’unisson les deux jeunes élèves de la 10 ème lettre.
À l’école fondamentale « Dontèmè» de Djicoroni-para, un silence de
cimetière nous a accueillis. Les classes sont fermées comme si elles
n’avaient jamais été ouvertes. La direction fait face à l’entrée
principale de cette école primaire. Même le minimum de service
n’était rendu dans cet établissement. Les salles de classe, le bureau
de l’administration scolaire sont fermés. Aucun enseignant n’est venu
ce matin.

 « Les élèves étaient présents mais retournent calmement
en absence des enseignants grévistes à leur domicile», explique
tristement un parent d’élève. Comme pour témoigner de la
motivation des gosses, un des membres du comité de gestion scolaire
de Djicoroni nous fait savoir qu’ils ont même demandé s’ils pouvaient
revenir le lendemain. Les parents leurs ont conseillé de s’informer
auprès des médias sur la fin ou l’évolution de la grève. Par ailleurs,
les parents et les élèves prenant leur mal en patience ont invité les
grévistes et le gouvernement à trouver un terrain d’entente pour le
bien de l’école malienne.

Selon eux, ces interruptions ont des répercussions nuisibles sur tous
les domaines professionnels notamment l’administration. En tout
cas, l’inquiétude reste toujours grande chez les élèves et leurs

parents sur le bon déroulement de l’année scolaire en cours. A en
croire les observateurs, les plus mieux informés, les réalités que
l’espace scolaire de notre pays a connues l’année dernière ne sont
pas encore épargnées si l’Etat malien n’envisage pas des mesures
idoines pour calmer le jeu face aux grévistes étant sur une position
radicale pour arracher vaille que vaille une satisfaction.
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