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Affaire des bérets rouges: L’arrangement et non le procès ?
Publié le jeudi 23 janvier 2020  |  L’aube
Capt.
© AP
Capt. Amadou Haya Sanogo
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S’achemine-t-on vers la libération de Amadou Aya Sanogo et de ses codétenus ? La chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako a annoncé qu’il se prononcera le mardi 28 janvier prochaine sur la demande de mise en liberté provisoire de Sanogo. Dans le dossier des bérets rouges assassinés à Diago en 2012, l’on s’achemine vers un « mauvais arrangement », au lieu d’un « bon procès ».

En effet, l’ex-putschiste Amadou Haya Sanogo est écroué depuis bientôt sept ans. Arrêté le 27 novembre 2013, il est sous le coup de plusieurs accusations dont «enlèvement, assassinat et complicité» d’une trentaine de militaires (bérets rouges) dont les corps ont été découverts dans un charnier à Diago (Kati) en 2013. Dans cette affaire qui fait couler beaucoup d’encres et de salives au Mali et à l’extérieur, Sanogo et compagnons avaient comparu en novembre 2016 lors d’une session de la Cour d’assise délocalisée à Sikasso. Le procès a été suspendu le 8 décembre 2016 à la demande des avocats des prévenus. Ceux-ci avaient demandé une nouvelle expertise sur les corps des victimes disparues le 30 avril 2012. La requête des avocats a été finalement acceptée par le tribunal. Ensuite, les juges ont ordonné l’expertise sollicitée par les défenseurs de Sanogo. Ainsi, la Cour désigne un laboratoire médical, basé à Bamako, qui devait rendre son Rapport d’expertises 45 jours après sa saisine. Et depuis, le procès de Sanogo n’arrive à se tenir. Ce qui soulève beaucoup d’interrogations au sein de l’opinion. Pourquoi le procès de Sanogo et ses co-accusés est-il impossible à tenir ? Qui bloque le dossier ? Pourquoi ? En attendant, deux acteurs clés du dossier ont bénéficié de mesures judicaires. Il s’agit du général Yamoussa Camara, ex-ministre de la Défense au moment des faits. Il a été mis en liberté conditionnelle « pour des raisons de santé ». Il y a aussi le général Ibrahim Dahirou Dembelé, actuel ministre de la Défense et ancien chef d’état-major des armées, au moment des faits. Il avait été placé sous contrôle judiciaire, au début de la procédure. Mais finalement, cette mesure a été levée.
Mémé Sanogo



Liste des accusés et chefs d’inculpation
Enlèvement et assassinat :
1. Fousseyni Diarra dit Fouss,
2. Mamadou KONE,
3. Tiémoko Adama DIARRA,
4. Lassana SINGARE,
5. Cheickna SIBY,
6. Issa TANGARA.
Complicité d’enlèvement et d’assassinat :
7. Amadou Haya SANOGO,
8. Bloncoro SAMAKE,
9. Amassongo DOLO (décédé),
10. Simeon KEÏTA,
11. Oumarou SANAFO dit Kif Kif,
12. Soïba DIARRA,
13. Christophe DEMBELE,
14. Amadou KONARE,
15. Mohamed Issa OUEDRAGO,
16. Ibrahim Boua KONE
Complicité d’assassinat :
17. Yamoussa CAMARA,
18. Ibrahim Dahirou DEMBELE.

 Source laube


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