Présidentielle du 28 juillet : dans la paix et la quiétude #aBamako

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Présidentielle du 28 juillet : dans la paix et la quiétude

Publié le vendredi 2 aout 2013 | La Nouvelle Patrie

© aBamako.com par Mousnabi
Election présidentielle au Mali: vote des candidats Modibo Sidibé et Soumaila Cissé
Bamako, le 28 juillet 2013. Les candidats des FARE et URD, respectivement Modibo Sidibé et Soumaila Cissé ont accompli leur devoir civique à Faladiè et à Badalabougou

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- 1 /8/2013

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Présidentielles 2013

Le premier tour dimanche tant attendu des maliens s’est déroulé dans le calme et la sérénité sur toute l’étendue du territoire national sans incidents majeurs. Ce premier tour de l’élection qui désignera le futur locataire de Koulouba a été marqué par une forte mobilisation qui prouve à suffisance la détermination des maliens à fermer cette triste parenthèse de l’histoire de notre nation. Alors qu’on qualifie le scrutin d’historique, il divise la classe politique malienne.
Parmi les 28 candidats dont un non partant, il y avait deux grands favoris, à savoir Ibrahim Boubacar Keita du RPM et Soumaila Cissé de l’URD. Selon les tendances annoncées par le colonel Moussa Sinko Coulibaly, Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire, le Mandé Massa occupe aisément la première loge avec un large écart sur son adversaire, le candidat du parti de la poignée de la main, Soumaila Cissé, qui le suit en 2ème position.
Au lendemain de l’élection présidentielle, lors d’une conférence de presse commune avec trois autres candidats, à savoir Modibo Sidibé (FARE An ka wuli), Dramane Dembélé (ADEMA-PASJ) et Jeamile Bittar (UMAM), qui appartiennent tous à une coalition qui s’était créée pour s’opposer au coup d’État du 22 mars 2012, le Front pour la démocratie et la République (FDR). Les candidats malheureux par la voix de Soumi champion affirmait qu’un deuxième tour de la présidentielle au Mali est « incontestable et inévitable compte tenu des chiffres que nous avons. »
De 1960, date de l’indépendance du Mali à nos jours, le pays n’avait jamais connu une telle mobilisation, qui a d’ailleurs été saluée par l’ensemble des observateurs, superviseurs nationaux et internationaux comme de l’Union Européenne, de l’Organisation internationale de la Francophonie, de l’Union Africaine, de la CEDEAO, de l’UEMOA, de Caritas Mali et du Réseau d’Appui au processus électoral au Mali (APEM).
Par ailleurs, depuis le dimanche, les partisans de l’ancien premier ministre Ibrahim Boubacar Keita (IBK) sont en passe de savourer leur victoire dès le 1er tour et soutiennent qu’il n’y aura pas un 2ème tour, car selon eux, le porte étendard du RPM vient en tête en devançant les autres candidats de loin.
Pour une grande partie de la population malienne, le patron du parti des tisserands El hadj Ibrahim Boubacar Keita est le seul homme qu’il faut pour le Mali.
Partout, c’est presque les mêmes propos tenus par les partisans d’IBK. C’est dans ce climat de contradiction que les résultats provisoires du scrutin présidentiel du 28 juillet dernier ont été proclamés par le Ministre en charge de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de l’aménagement du territoire en l’occurrence, le Col Moussa Sinko Coulibaly.
En entendant la proclamation définitive des résultats par la cour constitutionnelle, il appartient aux maliens de rester sereins et de faire tout pour que le Mali ne sombre pas dans une crise postélectorale. Le Mali n’en a pas besoin après tant de souffrances et des exactions subies par les populations, notamment celles du nord du pays par des rebelles du MNLA, des terroristes d’AQMI, des djihadistes d’ANCARDINE et des narcotrafiquants du MUJAO.

Mah Traoré

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