Après les recommandations et orientations du Sommet de Pau, le Dialogue national inclusif de Bamako et la quatrième session de Haut niveau du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, le redéploiement de l’armée reconstituée sur toute l’étendue du territoire n’est plus qu’une question de jour. Toutefois, ce qui préoccupe de plus en plus les Maliens, c’est les conditions de ce retour de l’armée nationale dans une ville tenue, depuis plus de cinq ans par des ex-indépendantistes : combien et quels types d’éléments seront-ils déployés à Kidal et avec quelle mission ? La question, qui suscite des interrogations sur les réseaux sociaux, est largement commentée par les Facebookeurs. Voici votre facebookan du jour !
Mahamadou Diaoune : Vive la paix la cohésion sociale surtout l’unité nationale ont veut la paix, les Maliens sont mêmes pères, même mère. On bâtira ce beau pays, notre nation tout vient petit à petit du courage au gouvernement le peuple est fier de vous.
Gandhi Malien
10 janvier, 20:16 ·
L’armée sera à KIDAL
Ceux qui demandent le déploiement de l’armée à Kidal, je me pose la question s’ils ont réellement lu les résolutions du Dialogue National Inclusif car le déploiement de l’armée à Kidal était au cœur de débats.
Lamine Kone C’est peut-être le début de la fin de quelque chose. Je n’ose pas dire de la crise, car ce mot est abusivement utilisé au Mali il désigne beaucoup de choses : insécurité, terrorisme, mauvaise gouvernance, pauvreté, corruption, mauvaise pluviométrie, mauvaise récolte bref, il englobe tous les maux du Mali.
Nous devons remercier le Bon Dieu.
Moussa Maraka : Hey les gens ne faites pas attention a ce qu’elle dise déploiement de l’armée a Kidal et dans le nord du mali donc Kidal n’est au nord waaa ?
Housséyni Djénépo : Pour le 1er point qu’on, soit sceptique ou optimiste….ça n’a pas d’importance, du moment où le report des législatives fait dores et déjà partie de nos coutumes….
Mais le 2ième point reste à désirer.
Docteur Thera : Kidal n’est-elle pas une ville du Nord du Mali ? Si oui pourquoi « [••] A Kidal et dans le Nord du Mali ?).
Ibrahima Khalil Toure : Dans la forme, Kidal est partie intégrante du Mali eu égard de l’accord qui ne laisse planer l’ombre d’aucun doute sur le caractère unitaire du Mali et de l’intégrité de son territoire.
Dans le fond, il y a une absence notoire de l’État à Kidal. Le gouvernement malien ne contrôle pas cette région malienne tombée sous la rébellion-terroriste à ce niveau. Elle devient une entité à part et même dans les discours, on le sens, à travers «les régions du Nord et en particulier Kidal «.
Boubacar Koumare : En fait, si ça peut éclairer un peu : j’ai l’impression qu’ils ont reconduit les termes d’une recommandation du DNI : redéployer les FAMa spécifiquement à Kidal et généralement dans tout le reste du nord du pays.
C’est comme ça que je comprends, car les participants avaient insisté sur Kidal et les groupes armés ont insisté que ça soit Kidal et tout le reste du nord.
Halidou Malick : C’est bien que nos forces de défense et de sécurité se rendent à Kidal, mais vu le contexte actuel, elles doivent être extrêmement prudentes.
Modibo Macalou : Au fait, c’est un jeu de dame. Les rebelles donnent un coup à l’ÉTAT et prennent 5 coups.
État : KIDAL
Rebelles :
-Tombouctou
-Gao
-Kidal
-Intégrer l’armée malienne (RECONSTITUÉE)
– le Gouvernement (postes ministériels)
-des députés à l’Assemblée nationale.
NB :
– les trois premiers résultent du déplacement du pion armé RECONSTITUÉE de l’État ;
-les deux coups attendent le déplacement des pions remaniement et législatives de l’État.
Djibrilah Kanté : Ibrahima Sory Diabakaté, mon frère, l’accord d’Alger reconnaît clairement l’Azawad comme « Entité politique, juridique et territoriale ». Je ne suis ni juriste ni expert en grammaire ou en latin-grec, mais je sais que cela correspond clairement à la définition d’un État. Cet accord a été signé par les autorités maliennes. Wa salam !
Moussa Konate : Sans l’armée du Mali à Kidal, jusqu’à preuve du contraire, partie intégrante du territoire, Barkhane est et demeure une force étrangère d’occupation et complice des rebelles. Il faut plus de clarté et de rigueur. 7 ans, cela doit prendre fin et ce que la France n’acceptera jamais sur son territoire, elle ne doit pas le soutenir contre un autre pays, car «»EGALITE-FRATERNITE ET LIBERTÉ»» !!!!
El-Abass Traore : L’armée sera à Kidal, mais à une condition imposée.
Nous ne sommes pas des bêtes comme vous le pensez. Kidal sera toujours géré par les militaires de la CMA et pas de mutation ni des commandements de la part de Bamako.
Mahamadou Bagayoko : Mon frère, tu as vraiment intérêt à te taire pour ne pas se faire humilier.
Bakary Diarra : On veut le déploiement de l’armée malienne à Kidal, sans condition.
Gaoussou Sylla : Même si l’armée sera à Kidal, on ne veut pas la voir cantonner ou isoler là-bas.
Arouna Ali Aïcha Oumar : Mais ça, c’est la comédie musicale. Kidal, c’est le Mali et tu parles de dialogue national. Mon frère, c’est de la comédie. Il y a mille personnes qui n’y ont pas participé.
Aboubacar Simaga : Il n’y a pas dix mille commandements dans un même bateau. Le Mali est un État souverain et l’autorité de l’État doit régner sur tout le territoire national. Le Mali est un et indivisible !