La quatrième édition de ce festival de danse s’est tenue le week-end dernier, dans l’espace culturel Blonba, avec la participation d’autres régions du continent
Crée pour promouvoir la danse au Mali et ailleurs, le Festival « Fari Foni Waati » a grandi avec déjà quatre éditions au compteur. Celle tenue du 25 au 26 janvier passé, a enregistré plus de 35 danseurs. Sous la direction des chorégraphes renommés tels que : Nora Chipaumire, Panaibra Gabriel Canada, Souleymane Ladji Koné et Souhail Marchiche, ces danseurs ont animé des spectacles sur quatre pièces inédites imaginées. C’était lors des LAB FFW#4 avec 10 spectacles et performances d’artistes d’Afrique du Sud, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, France, Mali, Mozambique, Nigeria, Sénégal, Togo, USA et Zimbabwe.
Le Festival « Fari Foni Waati », sous la conduite de sa promotrice Naomi Fall, a apporté de l’innovation cette année, avec la participation d'autres régions du continent. Pour elle, ce voyage est fait dans le dessein de créer un espace de communion pour permettre à des générations de mieux dialoguer. Ce qui leur permettra de se compléter tout en ayant des visions communes de ce monde d’aujourd’hui. Et servira à construire celui de demain.
L'attachée culturelle de l’ambassade des États-Unis au Mali, Mme De Etta Cravens s’est dit, en tant que partenaire du festival, très honorée d’être présente à cet événement culturel. Son pays, selon elle, est fier d’investir dans le développement technique et professionnel de la communauté artistique florissante du Mali à travers le festival « Fari Foni Waati ». « Nous reconnaissons que les arts créatifs sont un secteur économique important au Mali et une importante exportation culturelle. « Fari Foni Waati » contribue à ce secteur en tant que catalyseur de développement professionnel, d'étalage au public international et d'échanges interculturels pour les danseurs et chorégraphes maliens » a-t-elle ajouté.
Toujours, selon Mme De Etta Cravens, le Gouvernement des États-Unis soutient cet événement pour encourager l'expression créative, politique et artistique qui est le fondement d'un discours politique constructif. « Nous pensons que l'industrie des arts de classe mondiale au Mali joue un rôle important dans la préservation de la culture malienne et l'unification des identités diverses. De même, « Fari Foni Waati » crée une opportunité de dialogue entre diverses communautés » a t-elle dit.
De son côté, l’administrateur de l’Espace culturel Blonba, Drissa Samaké, soutient que « Fari Foni Waati » promet une culture partagée entre les artistes participants et le public. Aussi, il forge des réseaux interculturels personnels et professionnels entre les danseurs. Pour lui, il s’agit de l’expression des idées et des identités à travers la danse et la liberté d’expression qui est fondamentale pour une communauté forte.
A noter que le coût de l’organisation de cette quatrième édition est estimé autour de 50 millions de F CFA.
Diakalia M Dembélé