Le vendredi 24 janvier dernier, très tôt le matin, un bus de transport de la compagnie AK trans, s’est renversé au niveau de l’arrondissement de Kokofata à 74 km du cercle de Kita, sur l’axe Kéniéba-Bamako. Selon l’AMAP, le drame a fait six (6) morts et vingt-huit (28) blessés parmi lesquels, cinq (5) grièvement. Selon la même source, le préfet du cercle de Kita, M. Mamadou Diakité, accompagné du procureur du tribunal de première instance de Kita, du commandant de la compagnie de la gendarmerie, des éléments de la protection civile ainsi qu’un personnel socio-sanitaire important s’est rapidement rendu sur les lieux. Le but de leur présence était en plus de porter secours aux victimes, d’ouvrir également une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident. Aussitôt après le drame, selon l’AMAP, toutes les victimes ainsi que les blessés ont été acheminés au niveau du centre de référence de Kita.
Le Canada offre près de 39 milliards FCA d’aide au Mali pour le développement et l’instauration de la paix
Le président de la République du Mali Ibrahim Boubacar Keita a reçu en audience à Koulouba, le vendredi 24 janvier 2020, le ministre canadien des Affaires étrangères, François Philipe Champagne. À sa sortie d’audience, le diplomate canadien a indiqué avoir choisi le Mali pour sa première visite en Afrique, en vue de venir exprimer au peuple malien l’appui du Canada dans la quête pour la justice, la stabilité et la prospérité. Les enjeux de sécurité, les infrastructures, l’aide au développement ainsi que le commerce ont également fait l’objet d’échange. Pour le chef de la diplomatie canadienne, « une fois qu’on établit la sécurité et qu’il y’a la stabilité, on parle de développement économique, de diplomatie culturelle, de francophonie, des liens qui existent entre les deux pays, des grands enjeux comme la nutrition ». Au-delà de sa contribution à la Minusma avec le déploiement d’une équipe médicalisée, dans les évacuations médicales par avion d’une durée d’un an achevé en aout dernier, le déploiement de policiers et des membres des forces canadiennes en son sein, le Canada vient promettre à nouveau au Mali, une contribution additionnelle d’environ 78,9 millions dollars d’aide au développement et pour les projets qui visent à faire avancer la paix, la stabilité, la justice et renforcer la place des femmes, soit 39 milliards de francs CFA.
Les chefs d’état-major des armées du G5 Sahel à Ouagadougou
Les chefs d’état-major des armées des cinq pays membres de l’espace G5 Sahel se sont rencontrés le vendredi 24 janvier 2020 à Ouagadougou, au Burkina Faso, pour fusionner les décisions issues de la rencontre de Niamey au Niger et de Pau en France. Selon le site lefaso.net, les forces opérationnelles vont intégrer les décisions prises lors de ces rencontres. C’est-à-dire modifier leur concept opérationnel de sorte à former une seule zone d’opération. En effet, une troupe doit pouvoir quitter son territoire national pour aller dans un autre territoire. Mais avant, les chefs d’état-major des armées du G5 Sahel doivent s’atteler à adapter les textes nationaux à cette nouvelle mesure.
Un repas de corps de tradition à Tombouctou
La cinquième région militaire (Tombouctou) a respecté, le traditionnel repas de corps d’armes renforçant les liens de fraternité d’armes, à l’occasion du 59e anniversaire de l’armée malienne, le 20 janvier 2020. Comme les commandements des autres secteurs, le commandement militaire du secteur trois de l’opération Dambé a organisé un repas de corps, au niveau de l’ensemble des postes de de sécurité du secteur trois, notamment, dans les chefs-lieux de la région, les postes d’Acharane, de Goundam, de Tonka, de Niafunké de Soumpi et de Léré. Cette cérémonie placée sous le signe de la cohésion entre les frères d’armes et l’entente nationale était une occasion pour rendre hommage à tous les militaires et civils tombés pendant cette crise que vit le Mali. Le commandant du secteur trois de l’opération Dambé, le colonel Boubacar Yassanry Sanogoh a, à cette occasion, recommandé de tout faire pour maintenir le flambeau que leurs devanciers leur ont légué.
Passation de commandement au GSSP
Le lieutenant-colonel Abdrahamane Guindo et le commandant Alfousseyni Ba ont passé les commandes du groupement spécial de sécurité présidentielle (GSSP), à la place d’armes dudit groupement à Koulouba le vendredi 24 janvier 2020. Après 5 ans à la tête de ce service, le lieutenant-colonel Abdrahamane Guindo a passé le flambeau en ces termes : « au nom du président de la République, chef suprême des armées, vous reconnaitrez désormais le commandant Alfousseyni Ba comme commandant du GSSP. Vous lui obéirez pour tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service, l’exécution des règlements militaires et le succès des armes du Mali ». Pour sa part, le commandant Alfousseyni Ba a remercié l’échelon supérieur pour avoir placé sa confiance en sa personne.
La cohésion et la fraternité d’armes par le sport
À l’occasion de la commémoration du 59e anniversaire de l’armée malienne, le 33e régiment des commandos parachutistes (RCP) a organisé une activité sportive pour renforcer la cohésion et la fraternité militaire. Le ballon militaire et une course sur une distance de 8 km étaient à l’honneur durant cette journée. Placée sous la présidence du commandant de zone de la 3e région militaire, le colonel Moussa Soumaré, en présence du chef de corps du 33e RCP, le lieutenant-colonel Moustaph Sidibé, ces activités sportives ont mis en compétition les quatre compagnies dudit régiment notamment, le 331e CCP, le 332e CCP, le 333e CCP et la 334e CCI TAP. À noter que c’est le 332e CCP (compagnie commandos parachutistes) qui s’est classé vainqueur suivi du 331e CCP), dans la discipline de la course des 8 km. Mais dans la discipline du ballon militaire, c’est l’équipe du 333e CCP qui s’est imposé 8 buts contre 7, face à l’équipe du 331e CCP.
Cérémonie d’hommage aux 11 victimes des Fama à Sevaré
Dans l’après-midi du vendredi 24 janvier 2020, le camp de l’armée de terre de Sevaré a abrité la cérémonie de dernier hommage aux 11 militaires maliens tombés sur-le-champ de l’honneur, le 23 janvier, au centre du pays. Il s’agissait des 7 victimes de l’attaque de Dioungani, des 3 de l’attaque de Boré et de l’élément mort à la suite d’un incident EEI, à Boulkessy.