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Coup de filet du commissariat de police du 3ème arrondissement: Démantèlement d’un vaste réseau de « traite de personnes, attentat à la pudeur, incitation à la débauche et corruption de mineurs »
Publié le mardi 28 janvier 2020  |  L’Indépendant
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© Autre presse par DR
police malienne
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Sur instruction du procureur de la Commune II, le Commissariat du 3è arrondissement, dirigé par le Commissaire Divisionnaire Abdoulaye Djiré vient d’enlever une grosse épine des pieds de la population, qui se plaignait de la montée en puissance de ces pratiques dans la commune. D’où l’engagement des forces de l’ordre « à démanteler ce vaste réseau ».

Le Procureur de la Commune II a ouvert une enquête, sur sollicitation de la population, pour mettre hors d’état de nuire les individus qui s’adonnent à l’enrôlement des garçons mineurs dans les pratiques d’homosexualité, de traite de personne, d’attentat à la pudeur, d’incitation à la débauche et de corruption de mineurs.

C’est ainsi que le Commissariat du 3e Arrondissement a mis en branle son réseau pour traquer les auteurs de ces crimes dans la Commune II. Une enquête rondement menée par la Brigade de Recherche (BR), conduite par le Capitaine Youssouf Coulibaly, son adjoint Lieutenant Aboubacar Aw et l’équipe de Recherche, a permis de faire une descente dans un bar à l’Hippodrome, dans la nuit du 24 janvier dernier.

Sur place, l’équipe de la Brigade de Recherche (BR) a trouvé des adolescents en pleines réjouissances pour l’anniversaire d’un des leurs. Une dizaine d’entre eux seront appréhendés.

Conduits dans les locaux du commissariat, les mis en cause pour « pratique d’homosexualité, traite de personne, attentat à la pudeur, incitation à la débauche et corruption de mineurs » ont reconnu les faits à eux reprochés.

De leurs propres aveux, il ressort que ces mineurs reçoivent également des cours de « bonnes pratiques dans certaines cliniques en Communes II et VI ». Ainsi, les responsables du réseau les placent sous la coupe de pères éducateurs, qui leur fournissent des gels intimes ainsi que des médicaments, qui anéantissent, au fil du temps, leurs hormones masculines.

Selon nos informations, l’âge des mineurs enrôlés pour ces pratiques varie entre 14 et 17 ans. Ils reçoivent également des sommes d’argent comprises entre 5.000 à 50.000 FCFA de leurs partenaires hommes.

Depuis à l’annonce du démantèlement de ce réseau par la police du 3e Arrondissement, les mosquées de la commune multiplient les prières pour la protection de la police et du procureur de la Commune II, Yousouf Fofana, qui ont décidé d’aller en croisade contre lesdites pratiques.

Les personnes interpellées seront mises à la disposition du tribunal de grande instance de la Commune II aux fins de droit.

Oumar BARRY

Source: l’Indépendant
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