Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Crise scolaire: Le FSD s’inquiète
Publié le mardi 28 janvier 2020  |  L’Indicateur Renouveau
Convention
© aBamako.com par momo
Convention locale de la JCI Bamako Espoir
Bamako le 24 septembre 2016 l`honorable Soumaila cisse a parrainé la Convention locale de la JCI Bamako Espoir a l`hôtel Kinpinski
Comment



Dans un communiqué publié hier, le président du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), Soumaila Cissé exhorte le gouvernement à sauver l’école malienne d’une possible et catastrophique année blanche.
Soumaila Cissé : "Le FSD suit avec la plus grande attention le pourrissement du climat social dans notre pays et particulièrement la détérioration continue des rapports entre le gouvernement et le corps enseignant.

Parmi les périls qui menacent notre pays, la crise scolaire est bien celle qui sape le plus les fondements de notre nation et qui hypothèque durablement l’avenir de nos enfants.
Il est inadmissible que le gouvernement fasse du non respect de ses engagements la clé de voûte de sa politique sociale à la sortie « réussie » du Dialogue National Inclusif.
Le FSD exhorte le gouvernement à sauver l’école malienne d’une possible et catastrophique année blanche,

Les menaces proférées face aux revendications des enseignants qui usent légitimement de leur droit constitutionnel de grève, constituent des dérives graves dans notre quête de plus de démocratie.
Aussi, le FSD tient à mettre le gouvernement devant ses responsabilités face à l’histoire et l’exhorte à trouver le plus rapidement possible une solution aux revendications légitimes du corps enseignant".

POUR SAUVER L’ANNEE SCOLAIRE
Le gouvernement lance le recrutement de 15 300 enseignants volontaires
Comme annoncé lors de l’atelier sur les grandes orientations politiques des résolutions du Dialogue national inclusif, le Premier Ministre, Dr. Boubou Cissé vient de concrétiser ses propos en procédant au lancement hier du recrutement de 15 300 enseignants volontaires pour suppléer les enseignants grévistes pour assurer la continuité de l’école.
Après l’échec des négociations avec les enseignants, pour éviter une perturbation intempestive des cours dans les écoles publiques, l’Etat vient de procéder au lancement du recrutement de volontaires pour un contrat de 3 mois renouvelables. Ces volontaires seront recrutés parmi les diplômés des écoles de formation d’enseignants ou assimilés.
300 encadreurs seront recrutés pour assurer la coordination et la supervision du dispositif avec les directeurs d’écoles. Ainsi, pour commencer, 15 000 (quinze mille) enseignants volontaires dont 10 000 pour le cycle fondamental et 5 000 pour le secondaire.
La base de cette initiative
Tout est parti de la revendication des syndicats des enseignants de l’application de l’article 39 de la Loi N° 2018-007 du 16 janvier 2018 portant Statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale.
Pour l’application, le Gouvernement avait proposé d’harmoniser la grille des enseignants avec celle des fonctionnaires du Statut Général en faisant passer l’indice plafond de 1 060 à 1 100 à partir de janvier 2020, et 1 200 pour compter de janvier 2021, soit 140 points d’indice. Les huit syndicats regroupés au sein de la Synergie ont rejeté cette proposition en exigeant une augmentation de 280 points d’indice en deux étapes : Janvier 2019 et Janvier 2021.
Il se trouve que l’augmentation de leur indice de 280 ramènerait les « enseignants au même niveau de salaire que les enseignants du supérieur qui sont à un peu plus de 1400 d’indice".
A cet indice, "l’incidence financière s’élèvera à 34 milliards 600 millions contre plus de 400 milliards sur l’ensemble des augmentations consenties au titre de l’année 2020".
La proposition du gouvernement d’aligner les syndicats de la Synergie sur exactement les mêmes indices salariaux que les autres travailleurs de la fonction publique malienne draine une incidence financière qui se chiffre à environ 15.8 milliards de F CFA.
Le Gouvernement ne pouvant aller au delà de sa proposition initiale, les syndicats ont décidé de maintenir leur mot d’ordre de grève et le gouvernement vient lui aussi de lancer son initiative de suppléer les enseignants grévistes pour sauver l’année scolaire.
Nous y reviendrons
A.D.
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment