Le Premier ministre, Chef du gouvernement, le Dr Boubou CISSE, a présidé une rencontre de haut niveau sur la gestion de la crise scolaire, 25 janvier 2020 à la primature, en présence des partenaires de l’école malienne. Comme pour nier un principe cardinal de notre société ‘’Sigigafo yé damuye dans notre société’’, les facebookeur pensent que le gouvernement est en train de gaspiller inutilement son énergie, à travers de rencontres de conciliation sans lendemain : « Nous, enseignants, on est d’accord sur une chose : L’application de l’article 39 ou année blanche ». Pour d’autres, ‘’les solutions aux problèmes de l’école se cherchent avec les enseignants. Sans eux, c’est nul et non avenue’’. Dans ce contexte, nous pensons la rencontre de ce 25 janvier est une rencontre de plus.
Général Tembely : Haut niveau, arrêtez de nous berner avec le gros Français. Donnez aux enseignants leur dû et la guerre froide est finie.
Faran Sinaba : Général Tembely, toi aussi tu es haut niveau. Comprenons-nous mutuellement. Chacun a un enseignant chez lui. Le bonheur des enseignants, c’est le bonheur de toute la nation. J’aime les enseignants, j’aime leur noble métier.
Oumar Fomba : Sans l’application pure et simple de la loi, c’est-à-dire l’application de l’article 39 du Statut du personnel enseignant, toutes vos rencontres seront vaines, inutiles.
Mahamadou Lansiné Traoré : Une rencontre de haut niveau autour de l’application d’une loi, c’est honteux pour la République.
Deux Fois Bankiss : Si ces vieux se donnent la main pour tenir une seule parole, c’est-à-dire- la vérité sur n’importe quel sujet du Mali, le gouvernement résoudra très vite ce problème. Mais hélas !
Mamadou Sidibe : Le Premier ministre a intérêt à régler ce problème au plus vite que possible. Sinon, son arrogance n’est pas la solution. Ceux-là qui l’applaudissent aveuglément sont en train de l’induire dans l’erreur la plus fatale.
Paroles de psychologue.
Sada Satta : C’est du folklore. Ce sont eux qui sont à la base de la crise.
Hamidou Diarra : Du moment que les autres fonctionnaires ont bénéficié de cette augmentation de 20% pourquoi marginaliser les enseignants alors qu’ils méritent le 1er rang. Arrêtez l’injustice, appliquez la loi puis tenez vos engagements. Redonner vraiment à la démocratie son vrai sens. Seule la vérité prime.
Faran Sinaba : Je reste convaincu que seule, une bonne communication gouvernementale pourrait résoudre cette crise. Ne l’oublions pas et c’est fondamental, nous sommes entre frères maliens. Les prises de position spectaculaires sans effet ni continuité sont inopportunes. Le gouvernement doit savoir avoir les arguments qu’il faut au moment qu’il faut. C’est la base de la bonne communication. Responsabilité et sagesse sont recommandées. Nous sommes des socio-démocrates. L’école, la santé… sont des préoccupations transversales qui doivent être distribuées de façon juste et équitable. Donc, faisons réellement face.
Faran Sinaba : Issa Sanogo, oui qu’il faut appliquer la loi. Mais ça ne sert à rien de ne pas accepter d’écouter l’autre. Faisons en sorte qu’on puisse régler ce problème. L’escalade verbale, l’affrontement ne servent à rien. Mettons-nous dans la logique de la dynamique pour satisfaire les enseignants qui méritent d’ailleurs tout de la nation,je dis bien la nation, pas l’État. Une nation, c’est sa culture, c’est son éducation. Or, il se trouve que nous avons fait beaucoup de défaites et la plus grave de nos défaites est la défaite culturelle. On pourra se rencontrer si tu le désires pour continuer ce débat et je reste disponible pour toute sollicitation de qui que soit pour débattre.
Issa Sanogo : L’une des conditions pour faire réellement face est évidemment l’application stricte de l’article 39. Une affaire d’argent ne peut être réglée réellement et définitivement que par l’argent. Communication d’accord, mais la loi d’abord.
Youssouf Bathily : Pour les autres, est-ce qu’il a été question de réunir tous ces gens ? Donc, qu’ils nous laissent chercher notre droit le plus légitime envers un gouvernement de mensonges.
Mallé Mallé : Ayez le courage moral et intellectuel de résoudre cette question de l’école malienne sur des bases plus justes et durables une bonne fois pour toutes que de procéder à des petits arrangements qui n’auront d’autres desseins que de sauver une année scolaire et non les questions catégorielles des enseignants !!!
Résultats, chaque année, c’est les mêmes revendications avec des années tronquées au détriment des élèves maliens !!!
Moussa Kone : Sans les syndicats, il y a un agenda caché, mais seule l’application de l’article 39 peut nous faire retourner en classe, trop, c’est trop, les enseignants sont comme ils ne sont pas Maliens. Trop d’injustice !
Bamoye Kalil Maïna Césaire : Il n’y a pas de négociations en cours, ayez le courage de dire la vérité.
Amadou Diadie Diallo : Article 39 existe bien et belle en couleur noir et blanc dans la constitution et une obligation et devoir du gouvernement d’appliquer et de cesser de jouer avec l’avenir du pays trop c’est trop après c’est pour aller dire bac de telle année était promo continué de former des futurs rebelles !
Bala Coulibaly : Vous allez finir avec tout ça et faire face à la réalité de la situation, des chefs de famille qui s’en fichent de leur parole donnée pourront-ils donner un jour des leçons de morale à leurs progénitures ?
Si vous pensez que vos menaces et intimidations font quelque chose aux enseignants, c’est mal les connaitre.
Ce pays nous appartient tous et vous n’êtes pas plus maliens que les enseignants, si vous occupez ces fonctions là aujourd’hui c’est juste le fait du hasard sinon il y’a plus instruits et plus travailleurs que vous.
Revenez sur terre avant que ça ne soit trop tard,
Birama Sangare : L’année blanche est en cours de téléchargement sans application de l’article 39 trop c’est trop nous sommes fatigués.
Sangaré Seyd : Je suis pour l’application de l’article 39, mais désormais il faut prendre toutes les précautions pour stopper la mutation clandestine des enseignants qui abandonnent toujours les écoles de la brousse au profit de la ville en payant l’argent auprès des corrupteurs.
Amidou Moussa Dembélé : C’est n’importe quoi ! A-t-on besoin de tout ça pour l’application d’une loi dans un État de droits ? Un faux débat !
Dramane Samaké : M. le PM revoit votre position pour l’intérêt de la nation.
Ousmane Bamia : Sigigafo yé damuye dans notre société.
Yacouba Adama Traore : Réduire le nombre de ministères pour financer l’article 39.