PolitiquePlan B du gouvernement face au refus des enseignants de rentrer dans les classes : Le processus de recrutement de 15.300 maîtres des premier et second cycles engagé
L’école malienne est gangrenée depuis quelques années par une crise sans précédente qui menace même la vie de tout le secteur éducatif. En 2019, l’année a été sauvée in extrémis Cette année aussi , les enseignants refusent de rentrer dans les classes et l’année risque d’être un échec. N’ayant pas trouvé d’accord avec la synergie syndicale, le Gouvernement avait menacé de recruter de nouveaux enseignants pour sauver l’année. Si les syndicats ne croyaient pas à cette décision, ils viennent d’apprendre la diffusion d’un communiqué évoquant la décision du Gouvernement de procéder au recrutement de 15 .300 enseignants.
‘ ’Il est ouvert un recrutement de quinze mille trois cents (15.300) enseignants volontaires dont 10.300 pour l’enseignement fondamental 1 et 2 (premier et second cycles) et 5.000 pour l’enseignement secondaire pour une durée de six (06) mois’’, peuton lire dans le communiqué signé du Directeur Général du Centre National de Promotion de Volontariat (CNPVE). Aussi, face au besoin crucial d’enseignants, le communiqué précise que ‘’les enseignants retraités, à compter de 2018 et 2019, aptes à enseigner, peuvent ainsi faire acte de candidature’’. Les postes sont ouverts par académie d’enseignement et les dossiers de candidature doivent être déposés au plus tard le 07 février 2020. Cette décision change carrément la donne et s’affiche comme étant le dernier recours du Gouvernement pour sauver l’année. En effet, dans une note d’information sur cette grève, le Gouvernement estime qu’il a consenti d’énormes efforts pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants.
«L’augmentation de leur indice de 280 ramènerait les enseignants au même niveau de salaire que les enseignants du supérieur qui sont à un peu plus de 1400 d’indice. L’autre aspect est qu’à d’indice, l’incidence financière s’élèvera à 34 milliards 600 millions contre plus de 400 milliards de FCFA sur l’ensemble des augmentations consenties au titre de l’année 2020.»