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Éducation : Nouveau préavis de grève de 480 heures
Publié le mercredi 29 janvier 2020  |  Le Pays
Marche
© aBamako.com par AS
Marche des enseignants à Bamako
Les syndicats de l`éducation signataires du 15 Octobre 2016 ont marché ce jeudi 23 janvier 2020 pour exiger l`application de l`article 39 de la LOI No 007 du 16 Janvier 2018
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La fin du bras de fer entre le gouvernement de Dr Boubou Cissé et les syndicats de l’Education signataires du 15 octobre 2016 n’est pas pour maintenant. Le personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale a déposé, le 27 janvier 2020, un nouveau préavis de grève de vingt (20) jours, soit 480 heures si, toutefois sa revendication n’est pas prise en compte.

Ce nouveau préavis signé par le SYPESCO, le SYNEB, SYNEFCT, SYNESEC, SYLDEF, FENAREC, COSES et le SNEC, va du lundi 17 au vendredi 21 février 2020, du lundi 24 au vendredi 28 février 2020, du lundi 2 au vendredi 6 mars et du lundi 9 au vendredi 13 mars 2020 inclus. À noter que ces enseignants grévistes revendiquent l’application immédiate de l’article 39 de la loi n° 2018-007 du 16 janvier 2018, portant statut du personnel de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale.

SAN : Les programmes pour le bon déroulement des législatives à venir


Dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives dans le cercle de San, une réunion fut organisée par le Préfet du cercle, M. Amadou Dicko. La rencontre avait pour but, selon l’AMAP, de confirmer le projet de configuration des bureaux de vote du cercle. Dans cette localité, 573 bureaux de vote seraient à la disposition de 169.085 électeurs enregistrés. Un projet présenté par le chef de l’exécutif local qui n’a pas manqué de rappeler que les représentants de l’Etat sont présents que pour juger entre les candidats.

Ce fut une occasion pour les autorités administratives locales, le représentant de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et les responsables des partis politiques de se rencontrer et d’échanger autour d’une table. Une révision générale a été portée sur la liste électorale qui, d’après le Préfet, sera utilisée pour le reste de cette année. À noter que les électeurs sont repartis entre 50 à 500 par bureau de vote.

12e Edition de la Journée Internationale de la Douane

La 12e édition de la Journée Internationale de la Douane a été célébrée le dimanche 26 janvier dernier à Bamako. La cérémonie était placée sous la présidence de la ministre déléguée chargée du Budget, Mme Barry Aoua Sylla, sous le thème : « La contribution de la douane à un avenir durable ». Après un dernier hommage aux douaniers décédés en cour de mission et une motion de félicitation à l’administration douanière pour ses efforts, un match de football entre l’AS- Douanes et l’AS Police, une conférence-débat couronnée par une remise de certificats de mérite aux agents méritants, ont été les temps forts de la journée. La journée a également été honorée par la présence de certaines personnalités comme la ministre des Mines et du Pétrole, Mme Lalenta Hawa Baba Ba, le Directeur Général des Douanes l’Inspecteur Général, Mohamed Doucara, et plusieurs anciens directeurs des douanes, ainsi que les agents et l’ensemble des partenaires de l’administration douanière. Comme le 20 janvier chez les FAMa, le 26 janvier est aussi célébré chaque année par l’administration douanière sous l’égide de l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD).

Diéma : Un échange communautaire

Seuls la discussion et le dialogue peuvent résoudre certains problèmes, selon le Ministère de la Cohésion Sociale, de la Paix et de la Réconciliation Nationale et le Projet d’Appui à la Stabilisation et à la Paix (PASP) de GIZ, d’où l’organisation d’un dialogue communautaire, le lundi 27 janvier 2020, à Diéma. C’était en présence du Préfet du cercle de Diéma, Abou Diarra, su président du Conseil de cercle, du Maire, du représentant du chef de village, des représentants de la société civile, du chef de la mission, des chefs des services techniques.

Les habitants de Diéma ont exprimé tout ce qu’ils avaient sur le cœur pour ce qui concerne l’esclavage, un phénomène de discrimination raciale qui les empêche, selon eux, de s’unir avec ceux (ou celles) qu’ils aiment. La population de Diéma a profité de ce dialogue pour se plaindre de toute leur douleur. Les résidents de cette localité ont, à travers cette rencontre, exprimé leur volonté pour la paix, la stabilité et le retour de tous refugier chez eux.

Tombouctou : Les FAMa apportent leur soutien à l’Église Evangélique Baptiste

Une fois de plus, le commandement militaire de la 5e Zone de défense, en compagnie de Barkhane, a apporté son aide aux populations qui en ont besoin. Cette aide d’une valeur de 4 millions de FCFA est composée d’un château d’eau, des panneaux solaires et une borne-fontaine. Le pasteur de l’Eglise, Mohamed Infa Yattara, a vivement remercié les forces militaires pour ce geste qui fera certainement retourner, selon lui, certains fils au bercail. Ce 25 janvier, les habitants de cette zone du quartier de Hamabangou se sont vraiment réjouis de cette grosse épine enlevée de leurs pieds.

Les femmes s’engagent dans la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali

Le Centre International des Conférences de Bamako (CICB) a abrité les 22 et 23 janvier dernier, un atelier national de réflexion entre des femmes de toutes les régions du Mali et les parties signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation. Ce dialogue organisé par le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et le Ministère de la Cohésion Sociale et de la Réconciliation Nationale entrait dans le cadre de la participation des femmes du Mali dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.

« Lorsque les femmes participent au processus de paix, c’est toute la société qui en bénéficie », a mentionné le ministre Bouaré lors des travaux de cet atelier. Soutenu également par l’unité Genre, la section Médiation, la Division des Affaires civiles et celle des Affaires politiques de la MINUSMA, en collaboration avec ONU Femmes, c’est près de 200 participants qui ont pris part à ce dialogue. À noter que les principaux sujets abordés étaient, entre autres, les questions politiques et institutionnelles de l’Accord ; la défense et la sécurité ; le développement économique, social et culturel ; la réconciliation ; la justice et les questions humanitaires.

Patrouille conjointe entre la police nationale et de la police des Nations Unies (UNPOL/MINUSMA)

Le 23 janvier dernier, le nouveau Commissariat de Police du 2ème Arrondissement de la Commune urbaine de Gao a servi de cadre au lancement de la première mission de proximité conjointe de sécurité à travers une patrouille entre la Police nationale du Mali et la Police des Nations Unies (UNPOL/MINUSMA). Ces patrouilles ont pour objectif de contribuer à protéger les civils, faciliter un rapport direct avec eux et renforcer les liens de confiance avec la MINUSMA.

À noter que le nouveau commissariat, inauguré en octobre dernier, est le fruit d’un financement intégral de la MINUSMA à hauteur de 100 millions de francs CFA, rendu possible grâce fonds fiduciaire italien pour la consolidation de la Paix au Mali. UNPOL effectue des patrouilles quotidiennes de jour comme de nuit à Gao et dans les villes environnantes.

Lors de la première sortie, le Commissaire Adou Olivier, Chef des Opérations UNPOL à Gao, s’est adressé aux éléments en ces termes : « Nous avons une patrouille à faire avec Mme Maï Maiga, la Commissaire du deuxième Arrondissement de Gao, au titre des activités UNPOL. C’est une patrouille de visibilité dans sa zone de compétence. Nous sommes heureux de pouvoir l’accompagner sur le terrain ».

Très ravie de cette nouvelle opération, Mohamed Farka, un résident du quartier Châteaux, n’a pu cacher sa joie : « Leur présence nous rassure tous, et on reconnait que l’insécurité a beaucoup baissé depuis que la MINUSMA est là ».
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