Le lancement de l’Association pour la Protection de la Démocratie au Mali (l’APDM) a eu lieu, samedi dernier, à la Maison e la presse. Le président de l’association est l’ancien secrétaire général de l’AEEM, Abdoul Salam Togola.
Cette association compte promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance et lutter pour la préservation de l’unité nationale. Elle veut aussi, établir un espace de collaboration et d’échanges entre les acteurs du processus électoral. L’APDM a indiqué qu’elle va sensibiliser la population pour des élections libres, crédibles et reconnues par tous. Elle tient à lutter pour les libertés démocratiques. L’association entend garantir un environnement transparent, démocratique et responsable, dans le respect des droits de l’homme. Parmi les mécanismes pour la réalisation de leurs objectifs, l’APDM a cité la mise en place d’un comité national inclusif et l’élaboration d’une initiative nationale pour la prévention des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des crimes de génocide et pour la lutte contre l’impunité.
Un journaliste s’est demandé si l’intention de protection de la démocratie n’était pas prétentieuse, compte tenu du fait que la démocratie malienne bat de l’aile depuis ses débuts. Des jeunes, dont beaucoup d’anciens de l’AEEM sont-ils bien outillés pour ce faire ? En réponse, les animateurs ont indiqué que leur arme est leur conviction.
Quoique l’APDM ait mentionné dans son document de presse, qu’elle est apolitique, plusieurs médias ont douté de cela, compte tenu de son lancement à quelques jours de la convocation du Collège électoral pour la tenue des élections législatives. D’autant plus que le représentant de l’AMSUNEM leur a demandé de se lancer dans la politique.
B.D./Canarddechaine.com
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