En 2019, le collectif choletais de soutien aux sans-papiers a été sollicité sur 90 situations nouvelles. Une activité en progression qui, selon ses responsables, témoigne avant tout du durcissement du traitement administratif des migrants.
Qui se souvient d’Oumar Diallo ? Il y a quatorze ans, ce jeune père de famille, étudiant au Cnam de Cholet, était reconduit en catimini vers Bamako, la capitale du Mali, sans même avoir eu le temps de s’entretenir avec sa compagne et son fils de 2 ans, scolarisé à l’école Brontë. Faute de régularisation administrative. Et en dépit d’une forte mobilisation citoyenne pour le soutenir. Quatorze ans après, le collectif qui porte son nom poursuit la vocation de ses origines : Répondre aux demandes des gens qui ont des problèmes de papiers. Nous n’avons pas affaire avec les demandeurs d’asile mais, pour l’essentiel, avec ceux qui ont été déboutés », rappelle Emma Salama, l’une de ses responsables. Des demandes de plus en plus nombreuses.
Source Ouest-France