Le vice-président, Hamidou BANAHARI, a présidé, ce lundi 3 février 2020, l’ouverture des travaux de la première session de l’autorité de protection des données à caractère personnel (APDP). Au cours des présentes assises qui vont durer 10 jours, l’Autorité aura examiné une quarantaine de dossiers portant sur des sujets aussi divers et variés, relatifs aux demandes d’autorisation et de déclaration normale dont l’Autorité a été saisie par de nombreuses structures relevant de l’administration d’État et du secteur.
À l’ouverture des travaux, le vice-président, Hamidou BANAHARI, a rappelé que la présente session s’ouvre seulement, dix jours après l’inauguration de nouveau siège et 5 jours après la célébration de la journée internationale de la protection des données personnelles. Ainsi, l’occasion était bonne pour les commissaires de l’APDP de pencher sur les nombreux dossiers préparés par les services techniques. Il s’agit des dossiers relatifs aux demandes d’autorisation d’installation des systèmes de vidéosurveillance sur les lieux de travail et les lieux privés ; les mesures de sécurité applicables au traitement des données ; les données relatives à la gestion du personnel ou à la gestion de la clientèle, etc.
L’APDP, selon son vice-président, s’en félicite d’autant qu’elle observe, à travers cette sollicitation un véritable changement de comportement des usagers, désormais convaincus du bien-fondé de la structure. Mais aussi et surtout de la nécessité de la sécurisation des renseignements personnalisés, stockés dans leurs bases de données respectives.
De nos jours, a-t-il souligné, la protection des données personnelles s’impose tel un élément d’appréciation en termes de normes de qualité des entreprises à travers le monde. Elle assoit la crédibilité de l’entreprise et partant elle la rend fréquentable.
C’est pourquoi Hamidou BANAHARI se félicite de constater que les démarches entreprises par l’Autorité auprès des administrations du secteur public et celles du secteur privé courant 2019 aient été comprises par bon nombre de personnes qui ont reçu un écho favorable auprès d’elles.
Selon lui, la protection des données personnelles est un impératif pour toutes les nations du monde, et particulièrement la nôtre, confrontée à des défis qui ont pour noms : terrorisme, djihadisme, cybercriminalité, banditisme dont l’acuité et la persistance mettent à rude épreuve la sécurité intérieure et extérieure, s’ils ne menacent l’existence de la Nation.
Elle se révèle alors comme un impératif démocratique majeur et l’APDP en constitue indubitablement un vecteur essentiel.
Elle se dresse, dorénavant, en rempart face au péril numérique en recrudescence partout à travers le monde, où les réseaux sociaux, insidieusement, investissent la quasi-totalité de nos vies de tous les jours ; étalant allègrement sur la place publique, l’intimité de nombre de citoyens y est compromise.
M. BANAHARI a indiqué que la session qui a débuté ce 3 février s’étendra sur dix jours pendant lesquels, les Commissaires sont invités à délibérer sur les dossiers inscrits à l’ordre du jour ainsi que l’examen des questions diverses.