C’est ce 11 février que l’on connaîtra le verdict du Tribunal de grande instance de la Commune III dans l’affaire Tiégoum Boubèye Maïga. Le maître mot reste la clémence. En détention, l’ancien chef de la cellule de communication et directeur de publication du journal "La Nouvelle République" était présenté au juge hier mardi.
A l’issue d’une audience qui a duré trois heures à la suite de débats houleux, le Tribunal a décidé de vider son délibéré la semaine prochaine. Va-t-il être libre ? C’est le souhait d’une bonne partie de la presse qui estime que quelle que soit la gravité des faits qui reprochés à l’accusé, le fait de reconnaitre que son message sur Twitter a été une malencontreuse erreur devrait lui faire bénéficier l’acquittement pur et simple.
En clair : c’est bien la clémence que souhaite ses confrères et proches. Homme de pardon et de tolérance, c’est surtout au président Kéita que le cri de détresse s’adresse et par-delà la clémence de la justice qui agit en toute indépendance.
Awa Camara