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Algérie. Un soldat tué dans un attentat près de la frontière malienne
Publié le dimanche 9 fevrier 2020  |  ouest france
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Le ministère algérien de la Défense a annoncé, dimanche, qu’un soldat avait trouvé la mort dans une attaque à la voiture piégée, près de la frontière avec le Mali.

Un soldat algérien a été tué, ce dimanche 9 février 2020, dans un attentat à la voiture piégée, conduite par un kamikaze, dans la zone frontalière de Timiaouine, près du Mali, a annoncé le ministère algérien de la Défense dans un communiqué.
Un détachement de l’Armée Nationale Populaire (ANP) a été la cible, ce jour à 10 h 50, dans la zone frontalière de Timiaouine, à Bordj Badji Mokhtar en 6e région militaire, d’un kamikaze à bord d’un véhicule tout-terrain piégé, selon le communiqué.
Aussitôt identifié, le militaire chargé du contrôle de l’accès est parvenu à mettre en échec la tentative d’entrée en force du véhicule suspect, cependant le kamikaze a fait exploser son véhicule, causant le décès du militaire en faction, a précisé le texte.
Aucune information n’a été donnée sur le sort et l’identité du kamikaze.
L’Algérie déterminée à « éradiquer le fléau terroriste »

Le chef d’état-major adjoint par intérim Saïd Chanegriha a présenté ses condoléances à la famille du soldat martyr et salué la grande vigilance dont ont fait preuve les éléments du détachement qui ont pu déjouer et mettre en échec cette tentative désespérée en quête d’impact médiatique.
Le général-major Chanegriha a souligné la détermination des forces de l’ANP à éradiquer le fléau terroriste et à traquer les criminels à travers tout le territoire national, afin de préserver la sécurité et la stabilité du pays.
Le premier attentat dans le sud de l’Algérie depuis 2013

Cet attentat – non revendiqué à ce stade – est le premier dans le sud du pays depuis de nombreuses années.
En janvier 2013, une attaque, suivie d’une prise d’otages, menée par des membres d’Al-Qaïda contre le site gazier de Tiguentourine, dans le sud de l’Algérie, s’était soldée par la mort de 40 employés de dix nationalités différentes et 29 djihadistes.
L’attaque de dimanche survient au moment où l’Algérie s’efforce de s’impliquer dans le règlement des crises régionales, en Libye et au Sahel.
Alger, inquiète des risques d’instabilité dans le sud du pays, avait servi de médiateur en 2014-2015 entre le gouvernement de Bamako et des groupes rebelles armés du nord du Mali.
Le dernier attentat kamikaze contre des forces algériennes remonte au 31 août 2017.
Deux policiers algériens avaient péri lorsqu’un kamikaze avait déclenché ses explosifs en tentant d’entrer dans un bâtiment de la police à Tiaret, à 350 km au sud-ouest d’Alger. Le groupe État islamique (EI) avait revendiqué l’attentat via son agence de propagande Amaq.
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