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Les FAMa à Kidal : il a fallu quatre ans de tractation
Publié le lundi 10 fevrier 2020  |  Azalaï-Express
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Après plus de quatre ans d’absence, l’armée malienne est attendue à Kidal ce lundi 10 février. Même là sous sa forme reconstituée avec des éléments des groupes armés qui ont rejoint les rangs de la force régulière. Une décision qui marque un grand pas dans le processus de réconciliation…

La 46e session ordinaire de la Commission technique de sécurité (CTS) s’est tenue ce 6 février 2020 au QG de la MINUSMA à Bamako sous la présidence du Général de corps d’armée Dennis Gyllensporre, Commandant la Force de la Mission des Nations Unies au Mali et Président de cette entité. À l’ordre du jour de la rencontre, plusieurs points importants de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.

Au terme de la réunion, plusieurs décisions ont été prises par les participants. Ainsi, la CTS a annoncée l’arrivée des forces armées de sécurité maliennes (FAMa) au plus tard ce lundi. Une décision attendue depuis quatre ans pour amorcer une étape importante de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale. L’un des avantages de ce déploiement va peut-être mettre de fin au statut ‘’sanctuaire de Kidal’’ dont le président Niger s’était plaint il y a quelques mois.

Sur cet espace du territoire, l’armée malienne y était abonnée absent, après les drames occasionnés par la visite de l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, dans cette ville. Des dizaines d’administrateurs civils et militaires y ont laissé la vie. A présent, des rescapés vivent avec des traumatismes de cette scène macabre. Sans assistance de l’Etat, pourraient-ils se consoler par cette décision ?

Depuis cet événement, une zone de non droit a été fixée à l’armée malienne à Kidal. Ainsi, la décision de son redéploiement sous sa force reconstituée abroge cette décision très controversée soutenue par la communauté internationale.

Autre décision importante est celle des arrangements sécuritaires entre la CMA et la Plateforme dans la ville de Ménaka en tenant compte du point de vue des acteurs concernés. Cette ville est également d’un conflit de paternité entre ces deux groupes armés.

Par ailleurs, la date limite du14 février 2020 a été retenue pour les mouvements signataires n’ayant pas encore envoyé leurs listes d’autorités habilitées à signer leurs ordres de mission, de même que la communication de positions de leurs bases et check-points.

Il a enfin été décidé d’une réunion de travail technique sur l’harmonisation des listes de la prochaine phase de rattrapage du DDR avec tous les groupes et mouvements ayant des combattants dans le MOC.

Hamadoun MAIGA
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