L’ancien chef de la cellule de la communication de la Présidence de la République du Mali, Tiégoum Boubèye Maïga sera fixé sur son sort aujourd’hui au tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako. Après les débats sur le fond de l’affaire, le mardi 04 février dernier, le juge a mis le délibéré pour ce mardi 11 février 2020.
L’affaire Ministère public contre Tiègoum Boubèye Maïga, ancien chef de la cellule de la communication de la Présidence de la République du Mali connaitra son épilogue ce mardi au tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako. Tiègoum B Maïga est accusé d’avoir « frauduleusement accédé au compte twitter de la Présidence de la République du Mali et d’avoir frauduleusement introduit des données au compte twitter de la Présidence de la République du Mali ». Après les débats la semaine dernière entre les différentes parties, le juge a mis le délibéré au mardi 11 février.
De quoi s’agit-il ? « Et il ne se trouve personne pour dire à Trump qu’il a commis une connerie en ordonnant et en revendiquant publiquement l’assassinat du numéro 2 iranien. Il précarise les fragiles équilibres, menace la paix mondiale et fait des USA un Etat voyou», a tweeté, janvier dernier, la Présidence du Mali.
La Présidence malienne a vite supprimé et posté un nouveau tweet pour informer que son compte a été piraté : « La Présidence de la République informe l’opinion nationale et internationale que ce 6 janvier 2020 son compte twitter a été momentanément piraté par des individus mal intentionnés. Twitter en a été informé et des investigations sont en cours pour en démasquer les auteurs.»
Mais le mal était déjà fait car une capture d’écran du tweet a fait le buzz sur les réseaux sociaux et les sites d’informations web.
Last but not the least, une journée après, il s’est avéré que le compte de la Présidence n’avait pas été piraté. Tiegoum Boubeye Maiga, l’ancien directeur de la Cellule de Communication de la Présidence, a avoué être à l’origine du tweet qui frise l’incident diplomatique. «Compte twitter de la Présidence. Ni pirates, ni hackers, une regrettable erreur de manipulation. Hier, en voulant tweeter sur la crise americano-iranienne, je me suis retrouvé sur le compte de la Présidence, dont je possédais les clés, par erreur. Aucune volonté de nuisance», a confessé l’ancien directeur de la communication présidentielle.
Dès lors, une bataille judiciaire est enclenchée et connaitre certainement son épilogue aujourd’hui. Affaire à suivre !