Les Syndicats de la Police nationale (SAP, APN, SYLIPOL, SIP) ont animé une conférence de presse, hier, mardi, à la Maison de la Presse. Objectif: la réclamation du règlement des huit points de leurs revendications. En cas de non satisfaction de cette doléance, la coalition des syndicats projette d’organiser des sit-in les 14, 18, 21 février prochain.
En dépit de certaines défections, la coalition des syndicats est déterminée à organiser la manifestation jusqu’à la résolution des doléances soumises au ministère de la Sécurité Intérieure. Les revendications portent sur la régularisation des 119 diplômés, conformément au décret 06-053-PRM du 6 février 2006 dans son article 47 et suivant des cas analogues de l’administration, la nomination des régisseurs, la régularisation des policiers suspendus ou radiés de 2012, le dédommagement des policiers victimes dans l’exercice de leur fonction de 2012 à nos jours, la situation de la Prime Générale Alimentaire (PGA) des recrues en formation à l’Ecole Nationale de la Police, entre autres.
A entendre le syndicaliste, Souleymane Sanogo, les unités spéciales n’ont pas de prime de risque alors qu’elles n’ont pas le droit de grève comme les administrateurs de la police. L’occasion pour les syndicalistes de dénoncer qu’au Mali, les frais alimentaires des nouvelles recrues en formation à l’Ecole Nationale de la Police (ENP) sont prélevés sur leur salaire pendant la formation, alors que ce n’est pas le cas dans certains pays de la sous-région.
Pour le responsable du Collectif des diplômés de la police, Sidiki Konaré, la situation des diplômés pendante devant la section administrative de la Cour Suprême est inquiétante. Puisque d’autres membres ont abandonné la lutte parce qu’ils ont reçu des avantages de l’administration : » c’est pourquoi, nous réclamons le droit pour tous. Car, tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs « .