Inculture d’un guide spirituel ou fanfaronnade d’un paltoquet ? Le ton haineux et la délectation licencieuse du leader de l’Association « nourridine » ne laissent aucun équivoque quant à l’injure portée et au projet qu’il ambitionne. Se faisant chantre et propagateur du projet obscurantisme, El Hadji Bandjougou Doumbia a appelé publiquement lors d’un meeting à Tabacoro les jeunes à rallier Amadou Kouffa. Plus que la simple apologie du terrorisme, c’est un appel au meurtre qu’il a lancé. Injuriant grossièrement le président IBK et sa famille, prêcheur et guide spirituel de l’association Nourroudin, qui n’est pas à sa première expérience, a été chopé ce lundi matin par la Brigade d’investigation judiciaire (BIJ).
En attendant de récolter la rançon de son effronterie, les Facebookeurs se sont posé des questions : Bandjougou était-il réellement sain de corps et d’esprit quand il a proféré ces énormités ? A-t-il pesé réellement la portée de sa réaction, ne serait-ce qu’une toute petite excuse liée au fait, qu’il a adulé lui-même, dans la vidéo, qui a fait le tour des réseaux, l’action du gouvernement qui veut négocier avec les terroristes ? Arguments et contre-arguments
Abdourahamane Toure : Comment poursuivre un prêcheur pour apologie du terrorisme pendant que le gouvernement au même moment se prépare à négocier avec les terroristes ?
Boubacar Koumare : Hummmmm, maitre c’est cela la ligne défensive ?
Abdourahamane Toure : Boubacar Koumare, mes publications visent toujours un petit point de réflexion. Attendons les réactions. lol
Boubacar Koumare : Abdourahamane Toure Bachitai sinon, pour moi, l’un n’a pas forcément des incidences sur l’autre.
Que le gouvernement annonce vouloir négocier avec les terroristes ne signifie point que le terrorisme est tolérable.
La posture, c’est de tenter de dissuader en dialoguant, voir si les prétentions peuvent s’accommoder.
Mais quand bien avant ces phases de négociations, le prêcheur fait l’apologie de la forme la plus violente du terrorisme, il y a à craindre.
Il a même osé expliquer comment composer un cocktail explosif et l’utiliser contre le pouvoir légal et ses représentants.
Ousmane Dembele : Maitre, ce n’est pas que le terrorisme est une bonne chose qui fait qu’on est en train de négocier, mais parce que nous sommes en position de faiblesse. Cela ne donne pas droit à quelqu’un de faire l’apologie du terrorisme.
Abdourahamane Toure : Ousmane Dembele, le DNI et ses recommandations vont nous amener droit au mur. Annoncer une négociation officielle avec les terroristes a des conséquences politico-judiciaires énormes.
Ousmane Dembele : Abdourahamane Toure, mais dans la situation actuelle, il faut faire un choix et cela doit être le moindre mal. Je ne vois pas comment nous allons les vaincre militairement. Il faut savoir faire des compromis et non des compromissions.
Abdourahamane Toure : Ousmane Dembele, le gars déconne, il appelle au meurtre à fabriquer des explosifs de type artisanal pour un homme de son rang, c’est inacceptable, car il est écouté et représente quelque chose pour beaucoup de personnes. On attend les autorités.
Touré Abdoul Karim : Abdourahamane Toure, et si c’est cela même son objectif ? Servir d’appât pour être en guerre contre les autorités ? Si nous partons de l’hypothèse que les autorités le coffrent et que les terroristes exigent sa libération dans les négociations avec les mêmes autorités ?
Abdourahamane Toure : Touré Abdoul Karim, on aurait fabriqué un gros terroriste avec des centaines d’adeptes.
Touré Abdoul Karim : Abdourahamane Toure, alors avons-nous besoin de fabriquer un gros terroriste avec des centaines d’adeptes ? Et si un autre comme lui se lève de son côté avec ses adeptes ? Ne voyez-vous pas que ces entrepreneurs de la religion ont plus d’influence et de contrôle sur les masses que toutes les institutions de la république ? Il faudrait pousser l’analyse encore en mesurant les pour et les contres. Le Mali est dans une situation très sensible. Je pense que les autorités réfléchiront deux fois à la question
Abdourahamane Toure : Touré Abdoul Karim tant que l’État n’est pas restauré dans ses fonctions sécuritaires, on ne fera rien de solide. La seule urgence, c’est la mobilisation totale de toutes les ressources pour construire l’État dans sa fixation sécuritaire. Les élections constituent une perte inutile de ressources en temps de guerre.
Touré Abdoul Karim : Abdourahamane Toure, alors avons-nous besoin de prendre en compte les propos des individus comme tels qui pactisent avec tout le monde et sont prêts à s’attaquer à tout pour leurs intérêts. C’est incroyable, la façon dont on parle de l’État comme un pays de paix. Le Mali, c’est juste après Bamako et c’est très grave. Il est plus facile de diviser un pays que de le réunifier à nouveau. Nous avons perdu presque tout, si la société civile ne se lève pas et que nous trouvons des solutions dans l’urgence, les conséquences seront dramatiques. Les forces de sécurité et de défense affaiblies, la justice trébuche, le folklore continue. Tout le monde se sent perdu. Tous les jours avec leurs cortèges de morts. Les fonds dilapidés, l’éducation, la santé et tous les autres secteurs paralysés. Comprenons-nous vraiment ce qui nous arrive ?
Issa Fakaba Sissoko : Il est clair que l’argumentaire est trop simpliste pour être pris au sérieux. Tu dis bien «négocier «…à ma connaissance, aucun contour de cette négociation n’est encore défini…encore moins l’idée d’une quelconque acceptation du Charia et le déni de la République. On veut bien aller dormir, car, semble-t-il, ça travaille demain. Mais dormir en restant indifférent à certaines bêtises ?
Abdourahamane Toure : Issa Fakaba Sissoko, ce n’est pas simple en cela qu’il y a deux mots dans la publication et tout le sens de mon message est là. Il s’agit des mots poursuite et gouvernement. L’incohérence est à ce niveau. Bonne nuit !
Ckeickna Takiou : Issa Fakaba Sissoko, le ministre de la Justice et son procureur concernés doivent agir.
L’apologie du terrorisme est visible. L’outrage au chef de l’État l’est également.
C’est inacceptable et inadmissible ! L’état doit agir ou disparaître. Trop, c’est trop !
Issa, je suis vraiment d’accord avec toi parce que « négocier avec des terroristes» ne signifie point apologie du terrorisme.
Dans mon entendement, il s’agit de faire raisonner Kouffa et autres pour quitter ce milieu et bénéficier éventuellement d’une loi d’Amnesty. C’est la meilleure des hypothèses possibles pour ces gens-là.
Indignons- nous face à cet excès !
Bandiougou Doumbia doit être arrêté immédiatement. C’est même un flagrant délit.
Encore une fois de plus, l’Etat doit sévir ou disparaître.
Niang et Fané ont été emprisonnés pour moins que ça !
Fatimata Diallo : Il est plus maudit que le mot maudit, ce coureur de jupons. Il veut que IBK lui donne quelque chose comme les autres. Le chien aboie, la caravane passe. C’et des aigris sociaux, que le tout puissant nous épargne de ces voyous on avance.
Cheick Bou Kante : Bandiougou DOUMBIA est un homme en perte de notoriété. Donc, il pense se faire voir et entendre avec ce genre de sortie. Il croit qu’il va se relancer avec ces insultes.
Kinguiranke : Tout à fait d’accord que “Bandiougou a pété dans la cendre encore” il fait partie de tous ces parasites sociaux et corrompus qui sont en train de détruirai la République du Mali. Boua IBK, Tieblen le ‘’Petit Monsieur’’ et Diouncounda vont récolter les pots cassés en pensant négocier avec des animaux tueurs de bébés, d’enfants, de femmes, de vieillards…
Cheickna Bagga : Bandiougou doit être malade ou il a subi une malédiction. Sinon, un pays en crise n’a pas besoin d’incitation de la jeunesse au crime. Peut-être, il est fatigué de vivre ou bien il veut être un prophète’ ‘Qu’Allah ait pitié de son âme !