FLASH
En accord avec les opérateurs gaziers, le gouvernement fixe le prix de la bouteille de 6 Kg de gaz butane à 2910 F CFA. Celle-ci était vendue à 3500 F CFA, il y a quelques semaines. Quant à la bouteille de 2,75 Kg, elle est cédée à 1335 F CFA au lieu de 1400 F CFA. A la direction régionale du commerce et de la concurrence, on assure que tout est mis en œuvre pour veiller au respect de ces prix. « Nous avons déjà pris des dispositions au niveau des 6 communes de Bamako. Nous avons des agents qui sont déjà sur le terrain. Ils vont surveiller les points de vente des bouteilles de gaz voir si les prix sont respectés. Au cas où les prix fixés ne sont pas respectés, les auteurs seront interpellés et les bouteilles seront saisies », explique Zédéon Dembélé, directeur régional du commerce et de la concurrence du district de Bamako. Sur le terrain, certains distributeurs de gaz ont du mal à se conformer à cette décision du gouvernement. Selon Cheick Hamalla Boucou, vice-président du Groupement des distributeurs de gaz butane, l'application systématique de cette mesure engendrerait de grosses pertes pour eux. Car elle les obligera, dit-il, à écouler les stocks de gaz déjà acquis bien avant cet accord avec le gouvernement. « Nous sommes morts si nous devons vendre les bouteilles de gaz à ces prix-là. Car si on calcule nous n'avons que 150 francs de marge, ça ne couvre même pas les frais de transport à plus forte raison payer les employés ». Et le responsable du groupement de conclure que « face à la situation, plusieurs distributeurs veulent se retirer du secteur ».
MOPTI
Le haut représentant du Chef de l’État pour le Centre attendu
Ce sera le premier déplacement du Haut représentant du Chef de l’État pour le Centre depuis sa nomination à ce poste. Dioncounda Traoré devrait rencontrer les communautés de la région afin de trouver une solution à la crise sécuritaire. En prélude à cette visite, l'émissaire du Haut représentant, l'ancien premier ministre Django Sissoko, est arrivé, le lundi 17 février, dernier à Mopti. Cette visite du Haut représentant est annoncée alors que deux localités du cercle de Bankass ont été attaquées le week-end dernier. Il s'agit des villages Sodon-Gara et d’Ogossagou. Dans ce dernier village, plus d'une trentaine de personnes ont été tuées par des hommes armés non identifiés. Plusieurs disparus, mais aussi des maisons et greniers incendiés. " La localité est presque vide aujourd’hui. Les rares survivants de l’attaque sont toujours dans la psychose et souhaitent quitter le village", a témoigné un habitant. L'attaque contre le village de Sodon-Gara quant à elle, s'est déroulée dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Elle a été perpétrée par des hommes armés à motos. Le bilan est de deux morts dont le chef du village. Plusieurs maisons ont été incendiées. La même localité avait été attaquée le 24 janvier dernier par des individus armés. « La fréquence des attaques dirigées contre la localité d’Ogossagou prouve à suffisance une défaillance dans le système de défense de nos armées », analysent certains observateurs. Selon eux, les effectifs déployés pour la défense des localités en proie à l’insécurité sont insuffisants et manquent de moyens logistiques. Ils prônent " plus de présence et de réactivité des forces armées dans ces zones".
SEGOU (1)
Attaque contre le poste de Péage de Bla
Un gendarme tué et un péagiste grièvement blessé, c’est le bilan d’une attaque survenue le lundi dernier aux environs de 22h au poste de Péage de Bla, région de Ségou. Selon des sources locales, 4 bandits armés non identifiés à motos ont attaqué ce poste de péage sur la route de Koutiala. Les mêmes sources indiquent que les assaillants ont également emporté une grosse somme d’argent.
SEGOU (2)
Rencontre sur l’insécurité
Les enjeux de l’insécurité dans la région de Ségou», c'est le thème d’une conférence organisée, le lundi dernier, par l’Union des jeunes de l’espace UEMOA (UJUMOA). L’objectif de cette rencontre selon les organisateurs, est d’informer la population locale afin d’instaurer un changement de comportement pour vaincre l’extrémise violent. Plus de 300 jeunes ont pris part à la rencontre.
DIRE
La situation de l’élevage est moyenne
« Les conditions générales de l’élevage sont globalement moyennes, le bétail présente un bon état d’embonpoint ». Ces informations sont du Service local des productions et des industries animales. Il précise que la situation épizootique est relativement calme et que la campagne de vaccination du cheptel appuyée par le Cicr est en cours. Selon le service local des productions et des industries animales, le prix moyen des animaux est relativement stable pour toutes les espèces par rapport au mois dernier.
MACINA
Le recensement des victimes de la crise continu
Le recensement par la Commission vérité, justice, réconciliation (CVJR) des victimes de la crise dans le cercle de Macina se poursuit à Ségou. Il s'agit pour les agents de la CVJR de recevoir les dépositions des victimes. Selon les responsables de la CVJR, après les enquêtes sur les différentes dépositions, suivront des dédommagements. A noter que des centaines des victimes d'enlèvement, de viol, de tuerie, entre autres, sont attendues pour être écoutées.
ANSONGO
Attaque contre l’ambulance du CSRF
L'ambulance du Centre de santé de référence d'Ansongo a été la cible d’une attaque sur la route de Gao, le mardi dernier. Selon des témoins, l'ambulance qui transportait un malade pour Gao a été criblée de balles par deux bandits armés à moto. Si l’on ne déplore aucune perte en vie humaine, les vitres du véhicule ont été brisées, déplorent des témoins.
TOMBOUCTOU (1)
Plus de 2800 cas de paludisme en 2019
L’hôpital régional de Tombouctou a enregistré en 2019, plus de 2800 cas de paludisme simple contre plus de 3 000 cas en 2018. En 2019, 406 cas de paludisme grave ont été enregistrés contre 343 en 2018. Ces informations ont été données par le Système d’information hospitalier de l’hôpital régional de Tombouctou.
TOMBOUCTOU (2)
L’armée nouvelle formule prend ses quartiers
Un bataillon de l’armée comprenant d’anciens rebelles et d’ex-miliciens progouvernementaux a pris ses quartiers, le mardi dernier, à Tombouctou, cinq jours après le retour de l’armée "nouvelle formule" à Kidal, d’où elle était absente depuis des années, ont indiqué les autorités. Contrairement à Kidal, ville symbole où l’armée avait connu une débâcle en 2014, les Forces armées maliennes (FAMa) étaient déjà présentes à Tombouctou, mythique carrefour du commerce saharien dont les mausolées consacrés à ses 333 saints musulmans ont été partiellement détruits en 2012 par les jihadistes, puis reconstruits grâce à l’Unesco. Mais le bataillon qui a été accueilli mardi lors d’une cérémonie sur la place d’armes du camp Cheick Sidi Bekaye de Tombouctou, selon un communiqué des FAMa, comprend cette fois -comme celui arrivé à Kidal, la semaine dernière, d’anciens rebelles et d’ex-membres de groupes progouvernementaux intégrés dans l’armée malienne conformément à l’accord de paix d’Alger de 2015. Ce déploiement de l’armée dite "reconstituée" à Kidal et Tombouctou, qui doit être suivi par une implantation à Ménaka, près de la frontière avec le Niger, et à Gao (nord-est), marque une étape de la mise en oeuvre de l’accord de paix, après des années de contretemps ."Le commandant de la zone (de Tombouctou) a salué et souhaité la bienvenue aux éléments
BURKINA
5 soldats tués par un engin explosif
5 soldats burkinabè ont été tués, le dimanche dernier, dans l'explosion d'un engin artisanal au passage de leur véhicule dans le nord du Burkina Faso, ont indiqué, lundi, des sources de sécurité. "Un véhicule d'une unité de relève du détachement militaire de Banh a sauté sur un engin explosif improvisé dimanche matin", dans la province du Loroum, a indiqué une de ces sources. "L'incident a malheureusement occasionné la mort de cinq éléments du détachement", a précisé cette source. "Trois des cinq victimes sont décédées sur le coup, tandis que les deux autres ont succombé plus tard suite à de graves blessures", a expliqué une autre source, confirmant le bilan de cinq morts. Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est confronté à des attaques djihadistes qui ont fait plusieurs centaines de morts depuis 2015. Les attaques à l'engin explosif improvisé se sont multipliées depuis 2018 au Burkina, coûtant la vie à une centaine de personnes. Le 28 janvier, six militaires ont été tués lors d'une de ces attaques, combinée à une embuscade, dans la province de la Kompienga (sud-est). Le 17 janvier, six soldats ont été tués dans l'explosion d'un engin artisanal au passage de leur véhicule aux environs d'Arbinda, dans la province du Soum (nord).Le 4 janvier, 14 personnes, dont sept élèves ont été tuées dans le nord-ouest du Burkina Faso par l'explosion d'un car, qui a emprunté une route interdite à la circulation, en violation des consignes de sécurité, selon des déclarations gouvernementales. Sous-équipées et mal entraînées, les forces de sécurité burkinabè n'arrivent pas à enrayer la spirale de violences malgré l'aide de militaires étrangers, notamment de la force française Barkhane. Elles ont toutefois revendiqué une série de succès depuis trois mois, affirmant avoir tué une centaine de jihadistes au cours de plusieurs opérations.