L’ouverture de ces trois travaux était présidée par le représentant du ministre de l’Économie et des Finances, Attaher Hassan, en présence du Directeur national du Trésor et de la Comptabilité Publique, Sidy Al Moctar, le Représentant résident du FMI au Mali Reniet Tapsoba et certains partenaires techniques et financiers. C’était mercredi 19 février à l’hôtel Radisson Blu de Bamako.
À l’entame de son intervention, le représentant du ministère de l’Économie et de Finances, Attaher Hassan a pour sa part expliqué, que la crédibilité de l’État et la qualité de sa signature reposent, sur sa capacité à faire face à ses engagements dans le cadre de la mise en œuvre réussie des politiques publiques, dont la finalité est d’améliorer le sort de nos concitoyens et de préparer l’avenir pour les générations futures.
Dans cette perspective, l’un des axes majeurs de la stratégie de développement du Mali repose sur la réforme de l’État, qui se décline à travers le plan de développement institutionnel, et dont l’un des piliers concerne la mise en œuvre progressive d’un dispositif de compte unique du trésor capable de répondre de manière efficiente et optimale des engagements de l’État. À cette fin, une programmation prudente et sincère des dépenses de l’État, à travers l’élaboration des plans d’engagement de dépenses doit s’articuler avec la mobilisation des ressources internes afin que les politiques publiques soient mises en œuvre conformément au document de stratégie de notre pays, qui fixe les priorités décidées par les autorités maliennes, pour garantir un meilleur accès à des services publics de qualité sur l’ensemble du territoire.
Ainsi, les services d’assiette et de recouvrement, les comptables publics, ainsi que les acteurs de la gestion de la dette doivent travailler en étroite synergie, au quotidien, en particulier en vue d’une bonne gestion de la trésorerie. Ce pari ne pourrait être gagné que lorsque notre pays réalisera la nécessaire adéquation entre les plans d’engagement, de passation des marchés et de trésorerie.