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Front social: qui veut diviser ou distraire les enseignants ?
Publié le jeudi 20 fevrier 2020  |  Info Matin
Marche
© aBamako.com par AS
Marche des Enseignants
Les enseignants du Mali ont marché ont marché le jeudi 13 Février 2020 pour exiger la prise en compte de leurs doléances.
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La correspondance du secrétaire général du Syndicat national de l’éducation et de la culture, Moustapha Guittèye, à ses collègues des Syndicats de l’Éducation Signataires du 15 octobre 2016 aura mis le feu aux poudres dans un univers déjà fortement sous tension. En posant sur la place publique, l’impérieuse nécessité voir l’urgence de changer stratégie dans le bras de fer qui oppose les enseignants au gouvernement depuis bientôt deux mois, le Général-SNEC a pris le risque de s’exposer aux courroux, injures, critiques et autres sarcasmes. Pour le monde enseignant arcbouté à l’application inconcessionnelle et inconditionnelle de l’article 39, Guittèye n’est qu’un retardataire de la noble lutte engagée, un accessible à la corruption qui aura cédé aux enveloppes épaisses ou à une mielleuse promotion. Son courage à peine salué par quelques-uns est vite balayé par un torrent qui le couvre de traitrise et d’abdication, sinon d’abjuration syndicale. Reste que pour d’autres, la prudence doit être de mise, un pouvoir aux abois étant capable de tous les stratagèmes pour diviser pour régner. Aussi, sans s’arrêter sur la proposition de sortir de la « négociation positionnelle » soumise aux autres membres du Directoire du Collectif, le plus grand nombre croit voir en cette manœuvre de diversion de Guittèye qui est une tentative de division téléguidée par le Gouvernement, une occasion de resserrer les rangs autour de l’objectif : obtenir l’application de l’article 39. C’est le débat de votre Facebookan du jour.

Sangare Sangare : Je me demande d’abord si cela vient du Snec, si c’est le cas, il n’a même pas le droit d’envoyer une information de ce genre. Pourquoi ne pas en discuter avec la synergie s’il envisage une stratégie. Ça sera de la pure trahison et ça n’aura pas d’effet.

Hamidou Tessougué : Ne dit pas le SNEC, dit plutôt le bureau.

Younoussa Yalcoué : Le SNEC a juste été créé pour la trahison. Restons souder et la victoire est indéniable !

Moussa Sangaré : et lisez bien la lettre. Ils ont demandé de changer de stratégie et non qu’ils vont trahir.

Abdoulaye Alassane : Doucement chers collègues. Le Snec demande l’élaboration et l’exécution de nouvelles stratégies de négociations. Attendons qu’il nous édifie sur cette nouvelle démarche qu’il propose avant de lui tomber dessus. Sachons raison garder, car la victoire est proche.

Harouna Bakayoko : au niveau de la synergie, le Snec représente 1.07%. Donc, ne vous inquiétez pas, sans eux, on va réussir… Pourquoi une telle lettre ? Vous nous avez trahis en 2016-2017 et cette année, vous voulez recommencer encore…. Quelle irresponsabilité.

Souleymane Camara : Il a pris l’argent ou le gouvernement lui a proposé un fauteuil.

Aly Sanogo : Je suis très désolé en même temps surpris de cette probable proposition du SNEC où je suis jusqu’ici membre.

Par cette décision, suivra ma décision de quitter le SNEC et pour toujours.

Arsenal Toumany : C’est le même Snec de Ben Kattra ?

Ça ne nous étonne pas.

En tout cas, sans l’application de la loi. Jamais de la vie !

Lacina Diakite : Ils ont manipulé leurs militants en prenant de l’argent avec le gouvernement ou l’Untm, je n’ai jamais dirigeants de Snec, c’est des manipulateurs.

Adama Fakaba Sissoko : Je suis du SNEC et je resterai SNEC.

Mais très déçu de cette correspondance maintenant disons nous certaines vérités en face.

Changer de stratégie ce temps-ci est une foutaise sans mener sur la table la proposition… le SNEC ne va jamais faire cette trahison…

Awa Diakite : Diviser pour mieux régner. Attention et restons ensemble !

Ibrahim Doucouré : Je crois qu’il faut vérifier la signature du document avec la signature du représentant Snec sur les autres documents.

Mahamadi Djire : Ibrahim Doucouré, c’est vérifié !

Brahima Bamba : Attention, ça pourrait être une intoxication. Attendons la version de nos généraux. Merci !

Djakaridia Diarra : Brahima Bamba, qu’il soit vrai ou faux, notre détermination aussi doit leur faire peur de trahir.

S’ils sentent que la base est déterminée jusqu’à tel point, ils auront peur.

Karounga Konaré : Nous avons obtenu le Statut du personnel enseignant sans la participation du SNEC et ses militants ont bien bénéficié nos fruits cueillis et aujourd’hui quand je vois un communiqué de ce traitre Moustapha Guitteye, peureux et télécommandé par des mains invisibles dire soucieux de l’école malienne ; c’est marrant et aberrant. Nous avons obtenu l’article 39 sans le Snec, une fois de plus, ce syndicat n’a jamais été dirigé par des hommes capables, aguerris, braves …

Djigui Den Doumbia : Soyez prudents et modérés dans vos propos de toutes les façons ça va se savoir. Le SG du Snec doit édifier les gens avant que les plus rapides s’adonnent à l’insulter.

Soumaila Berthe : LE SNEC N’ÉTAIT PAS PARMI NOUS EN 2016, ON A EU NOS STATUTS ET S’IL QUITTE, ON VA RÉUSSIR, OK !

Ismaïla Coulibaly : Ce message va ternir ton image, Moustapha Guittteye, je ne sais quoi ?

Moctar Dit Papus Barry‎ :Depuis que Dieu a créé le syndicalisme, le Snec a toujours été maudit.

Konimba Touré : Un bon syndicaliste qui ne réagit pas de la sorte. Ne créez pas de polémique au sein de la synergie. Mes excuses !

Moctar Dit Papus Barry : C’est quoi ça ? Nous sommes arrivés au bout et il veut briser le mur.

Mady Sidibe : ignore-le, il nous a trouvé dans notre danse, donc faisons notre danse. Il a eu les instructions de l’Untm peut-être.

Alassane Sogoba : Le chien aboie, la caravane passe. Le Snec n’est pas un syndicat. Ils n’ont même pas de militants.

Flana Arouna Kone : Tu n’es pas enseignant. Et tu ne peux pas nous diviser.

Sidiki Dembele : Quand le roi des lapins décide de se retirer de la brousse avec les habitants de son royaume, qu’il sache qu’après leur retrait, la brousse ne sera pas vide et que la brousse contiendra toujours des animaux aussi redoutables, résistants et terrifiants.

Djigui Den Doumbia : Éviter des propos pareils. Le temps est le maître de tout individu. Le mouvement est général, dans chaque syndicat il y’a toujours certains qui ne sont pas avec le groupe. C’EST la majorité qui compte. Si la synergie fait l’affaire de la majorité des enseignants tant mieux. Vive les enseignants soudés et mobilisés.

Souleymane Dagnoko : Faisons énormément attention, diviser pour mieux régner telle a été la politique de ce gouvernement. En cette phase critique, c’est maintenant ou jamais, on ne meurt pas deux fois. Ne soyons pas paniqué, l’ennemi nous suit de près.

Moussa Sangaré : Attention, chers collègues ! Le Snec de l’éducation est avec nous et bien déterminé jusqu’aux résultats finaux.

Mohamed Chérif Djãmãl : Nous vous prions de ne pas précipiter sur certains propos.

Gardons la vigilance, et restons soudés aux yeux du monde.

Garibou Sagara : Le temps est le meilleur juge.

Oumar Coulibaly : Allez-y doucement. Le Snec perdra le reste de ses militants cette fois-ci, très certainement.

John Dembele : C’est un communiqué du gouvernement pour nous diviser.

Fousseny Dembele : Chers collègues, faites attention. Je pense que la signature est fausse. Chercher la confirmation avant toute accusation. L’ennemi est parmi nous, la vigilance s’impose.

Hassane Gakou : Qu’ils partent proposer aux gouvernants s’ils acceptent de les prendre à 1100. Lui et ses militants peuvent rentrer. Chez nous, la lutte continue jusqu’en 2023.

Bakary Konate : Nous ne sommes pas surpris, car je ne suis pas chrétien, mais je sais que Jésus a été trahi par un de ses apôtres. Cependant, cet apôtre payera pour son acte. Nous demandons aux membres de ce syndicat irresponsable de suivre leurs propres consciences parceque la lutte syndicale avant tout est personnelle.
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