Désormais, c’est la patoche générale au sein du Mouvement Populaire du 22 mars (MP-22) et de la Coordination des Organisations Patriotiques du Mali (COPAM.). Certains de leurs leaders sont cités pour comparaître le 31 juillet prochain, pour trouble à l’ordre public au tribunal de première instance de la commune III.
Il s’agit de Hamadoun Amion Guindo de la COPAM, Younouss Hamèye Dicko et Pr Rokia Sanogo du MP- 22.
Le ministre de la justice, Malick Coulibaly entend faire toute la lumière sur l’agression du président de la transition, Pr Dioncounda Traoré par des manifestants pros-putchistes.
Des noms ont été cités, comme étant les commanditaires de cette agression.
D’ailleurs certains d’entre-eux ont été entendus par la gendarmerie. Il s’agit, entre autres, de Hamadoun Amion Guindo de la COPAM, Me Mamadou Gakou du MP- 22.
Concernant Dr Oumar Mariko, il n’a encore pu être entendu. Il a brandi son statut de député à l’Assemblée Nationale. Avant de quitter le pays.
Cependant, des voies s’élèvent au niveau de l’Hémicycle pour la levée de l’immunité parlementaire de l’honorable Oumar Mariko. Afin qu’il réponde de ses actes devant la justice.
Rappelons qu’une citation en date du 6 juin 2012 a été servie par voie d’huissier aux intéressés.
Les prévenus sont accusés d’avoir « à Bamako, le 21 mai 2012, en tout cas depuis moins de trois ans, causé des troubles graves à l’ordre public en obstruant la voie publique par attroupement illicite, barricades, allumages ou entretien de feu dans le dessein d’entraver ou d’empêcher la circulation des personnes et de semer la panique au sein de la population et avec cette circonstance que ces faits ont été commis par attroupement, en réunion, ou en bande et à force ouverte ».
Aussi, des témoins identifiés dans les rangs du MP-22 sont cités à comparaître. Il s’agit de maître Mamadou Gakou et de maître Mariam Diawara.
Rappelons que c’est à l’issue de la convention nationale organisée par la COPAM le 21 mai dernier, que les participants ont décidé de marcher sur le Palais de Koulouba pour exiger la démission du Pr Dioncounda Traoré, à l’issue de son intérim de 40 jours. La suite, on la connaît. Le président par intérim a reçu un coup de marteau à la tête. Après son opération, à l’hôpital Val-de-Grâce à Paris, il poursuit sa convalescence en France.
Face à l’indignation générale, le gouvernement de transition a requalifié les faits en « tentative d’assassinat ». Les présumés auteurs comparaîtront le 31 juillet prochain au tribunal de première instance de la commune III.
