L'armée grand-ducale dispose d'une trentaine de drones. Des appareils de surveillance (et non d'attaque) qu'elle va déployer pour la première fois à l'étranger en mai prochain.
L'équipement des troupes luxembourgeoises ne cesse de progresser. En plus de deux nouveaux hélicoptères Airbus H145M et de l'avion de transport A400M, l'armée dispose également de drones. Des engins volants dont une des dernières commandes a été passée en commun avec les militaires belges et néerlandais. Ces drones Raven, réceptionnés en 2018, feront partie du contingent expédié au Mali.
Car à partir de mai 2020, une vingtaine de soldats luxembourgeois sont attendus dans ce pays d'Afrique dans le cadre de la Force Protection de l'UETM. Il s'agit là d'une mission de formation (approuvée par le Conseil de l'Union européenne) devant fournir des conseils aux forces armées maliennes devant mener des opérations visant à rétablir l’intégrité territoriale du Mali et réduire la menace constituée par les groupes terroristes.
Zwei Armeeangehörige kamen bei der Explosion in Waldhof ums Leben.
Les démineurs belges au service de l'armée grand-ducale
La Défense luxembourgeoise a été invitée à déployer ses micro-et minidrones afin de contribuer à assurer la protection des membres de cette intervention en terrain hostile. L’équipement sera livré un peu avant l'arrivée du contingent grand-ducal afin d’être mis rapidement en service. Ces matériels disposent de caméra de jour, thermique et nocturne leur permettant des reconnaissances à toute heure.
Rien de létal
Le nombre actuel de drones permet aux forces militaires d’honorer les engagements internationaux du Luxembourg. En aucun cas il ne s'agit d'appareils transportant des armes, mais bien des engins déployés pour leurs capacités d'observation tactique.
Alors qu'elle était secrétaire d'Etat à la Défense, Francine Closener, avait signifié que le Grand-Duché comptait par l'achat de nouveaux drones moderniser ses capacités ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance).