Considérée comme l’une des premières forces politiques, la Codem a fait croire qu’elle tenait à ses principes et surtout à son idéal : celui de renouveler la classe politique malienne gangrenée par la corruption. Et son candidat et président, Housséini Amion Guindo, a annoncé avant le 1er tour sur RFI que son parti n’a pas à choisir « aujourd’hui entre des vieux amis ». Un engagement qu’il a depuis trahi comme beaucoup d’autres candidats opportunistes. Morceaux choisis de ce qu’il avait juré il y a quelques jours.
« Bien entendu. Et nous parlons aujourd’hui de tournant générationnel, parce que quand vous voyez la classe politique malienne, à un certain moment, ils étaient tous dans le même parti et ils ont tout géré ensemble. C’est souvent sur des questions de personnes que les gens se sont divisés.
Et aujourd’hui, si l’un d’entre eux revenait prendre le pouvoir, je suis sûr d’une chose, il ne pourra pas lutter efficacement contre cette gangrène parce que tout simplement, les autres vont lui rappeler ce qu’ils ont fait ensemble dans le passé. Moi je suis un homme neuf ».
S’il y a un deuxième tour, avec qui pourriez-vous former un ticket ?
« Nous sommes réalistes : avec 27 candidats, il est très difficile aujourd’hui de gagner au premier tour. Il y aura forcément un second tour. Et notre lutte, c’est d’arriver au second tour et de remporter cette élection.
Mais quel est le leader politique dont vous vous sentez le plus proche aujourd’hui ?
Sincèrement, nous n’avons pas de plan B. Nous ne voulons pas nous mêler des anciennes querelles. Nous ne voulons pas choisir aujourd’hui entre des vieux amis ».
Youssouf Coulibaly
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