Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Apologie du terrorisme, incitation à la sédition et offense au Chef de l’Etat: Bandiougou pour protéger ses 4 parcelles, s’est livré à la justice!
Publié le lundi 24 fevrier 2020  |  Le Sursaut
Bandjougou
© Autre presse par DR
Bandjougou Doumbia
Comment


A Tabacoro, le dimanche 16 février, un meeting de soutien aux déguerpis a été organisé dans le site des logements sociaux. Ayant été invité, comme beaucoup d’autres, le prêcheur Bandiougou Doumbia, tombé presque dans les oubliettes depuis ses joutes verbales avec le chroniqueur Ras Bath, a profité de cette tribune, pour se donner de la visibilité en commettant un grand dérapage. Ce qui a nécessité une action publique ouverte contre lui, conduite par la Brigade d’Investigation Judiciaire (BIJ). Lors de son interrogatoire au niveau de la BIJ, le prêcheur Doumbia, a révélé, qu’il possède lui-même ainsi que certains de ses adeptes des parcelles dans cette localité, sous menace de déguerpissement.
Inculpé pour l’apologie du terrorisme, incitation à la sédition et offense au Chef de l’Etat, le prêcheur, Bandiougou Doumbia, médite depuis le mercredi 19 février sur son sort à la Maison Centrale d’arrêt de Bamako.
Pour rappel, le dimanche 16 février, lors d’un meeting contre le déguerpissement du site des logements sociaux de Tabacoro, ‘’Nouroudine’’ ou encore le propriétaire de ‘’Massa Daga’’, Bandiougou Doumbia a de manière flagrante, tenu des propos injurieux à l’encontre du président de la République et sa famille. Aussi, sans ambiguïté le prêcheur Doumbia, a affirmé son soutien aux terroristes Amadou Kouffa et Iya Ag Aghaly. Au-delà de l’émotion que les vidéos de ce genre font ressentir sur les réseaux sociaux, les propos de Bandiougou, ont indigné une grande majorité de l’opinion publique nationale.
C’est pourquoi, le lundi 17 février vers 10h, l’intéressé a été interpellé à son domicile à ATT-Bougou 700 logements par une équipe de la Brigade d’Investigation Judiciaire (BIJ) de la Police Nationale, conduite par le chef de l’unité cybercriminalité, le Commandant de police, Abdoulaye Sinaba.
Il est retenu contre le prêcheur Doumbia, en termes de chef d’accusation, l’apologie du terrorisme, l’incitation à la sédition et l’offense au chef de l’Etat.
Selon le Commandant adjoint de la Brigade d’Investigation Judiciaire, le commissaire Abdoulaye Oumar Traoré, Bandiougou Doumbia, lors de son interrogatoire a reconnu d’avoir pris part au meeting de ‘’soutien aux déguerpis’’ ou ‘’ceux qui sont menacés de déguerpissement’’ dans le site de logements sociaux de Tabacoro en CVI du district de Bamako. Cela en raison du fait qu’il est propriétaire de quatre (4) lettres d’attribution de parcelle à son nom et aux noms de deux de ses disciples dans ladite zone à déguerpir.
Aux dires du commissaire Traoré, l’énervement du prêcheur le poussant à de tels dérapages verbaux, selon ses explications se justifiait par le fait qu’il se sentait lui-même en situation de déguerpissement. Sauf, que le prêcheur a dépassé le rubicon.
Alors, pourquoi, Bandiougou, a pu bien inciter les populations à la violence, pendant que l’islam enseigne la paix, la tolérance, l’indulgence et la non-violence ?
En déclarant son soutien aux deux chefs terroristes, Iyad et Kouffa , serait-il, lui-même en voie de virer sur la même voie que ceux-ci ?
En attendant qu’une réponse claire soit donnée à ces interrogations et tant d’autres pertinentes, Bandiougou Doumbia, a déjà pris ses quartiers entre les quatre murs de la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako, où il dirige désormais les cinq prières, devant d’autres prisonniers célèbres.
Son dossier se trouve au niveau du tribunal de Grande Instance de la CVI. C’est au niveau de ce même tribunal, qu’est prévu son procès le 9 mars prochain.
Par ailleurs, il faut signaler que le Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM) a présenté ses excuses et demande sa libération à travers une conférence de presse, tenue le mercredi 19 février à son siège. Il reste à savoir, si la justice va se laisser influencée cette fois-ci, au nom d’une soi-disant clémence.
Par Mariam SISSOKO
Commentaires