M. Piere Buyoya, Haut représentant du Président de la Commission de l’Union Africaine a animé mardi dernier, une conférence de presse. Il s’agissait non seulement, à travers cette conférence d’expliquer les efforts consentis par sa structure pour le retour de la paix au Sahel en général et dans notre pays en particulier mais aussi, d’envisager des perspectives pour l’année 2020.
La rencontre s’est tenue au siège de la Commission de l’Union Africaine au Mali sis à Hamdallaye 2000, en présence des hommes de médiats et plusieurs autres invités.
Dans son exposé, M. Piere Buyoya, Haut représentant du Président de la Commission de l’Union Africaine a rappelé que l’année 2019 a été éprouvante pour le Sahel, à cause de la montée en puissance du terrorisme car, indiquera-t-il, « elle a été caractérisée par l’escalade des violences inter communautaires qui ont fait plus de victimes que les attaques terroristes contre les camps ou positions militaires »
Suite à cela, dit-il, son département a intensifié ses actions notamment, sur la participation aux sessions du comité de suivi de l’accord, (CSA) et la contribution à la relance des activités de celui-ci après l’interruption de septembre 2019 à janvier 2020, la participation aux réunions du comité politique et institutionnel. A cela s’ajoutent la visite régulière dans la région du centre pour rendre compte de la situation sur le terrain, et discuter avec les autorités administratives et militaires sans oublier les associations de la société.
Sur le plan régional dira le Haut représentant du Président de la Commission de l’Union Africaine, le Misahel a poursuivi ses efforts de relance du processus de Nouakchott, qui, à titre de rappel, a comme principal objectif, la promotion de la coopération des pays de la région en matière de sécurité. « Elle a apporté son appui à la force multinationale mixte, FMM, qui lutte contre Boko Haram », a-t-il, ajouté.
Parlant des perspectives, il a indiqué que l’année 2020 sera celle de la mise en application des recommandations du dialogue national Inclusif, c’est-à-dire, expliquera-t-il, l’organisation des élections législatives, la poursuite des réformes du secteur de la sécurité, la poursuite du redéploiement de l’administration, la relecture de certaines dispositions de l’accord de paix pour être en adéquation avec la recommandation du dialogue.
M. Buyoya dira enfin que des nouvelles dispositions sont prises pour remédier l’insécurité dans notre pays. Parmi ces dispositions, il a cité le redéploiement des forces de défense et de sécurité sur l’ensemble du territoire malien et les initiatives pour dialoguer avec les responsables de groupes auteurs de l’insécurité.