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Relations cuba Etats Unis D’Amérique : Non au blocus
Publié le lundi 24 fevrier 2020  |  Le 26 Mars
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La traque financière et le durcissement du blocus exercé contre Cuba, des maux qui se sont exacerbés en 2019, ont continué leur escalade au début de l’année et ont eu un impact important sur la disponibilité du lait en poudre dans le pays
La traque financière et le durcissement du blocus exercé contre Cuba, des maux qui se sont exacerbés en 2019, ont continué leur escalade au début de l’année et ont eu un impact important sur la disponibilité du lait en poudre dans le pays, selon les déclarations à Granma de Genisley Hernandez Gonzalez, responsable adjointe de la Division agroalimentaire du Groupe d’entreprises de l’industrie alimentaire.

« Cet acharnement de l’administration de Donald Trump a eu un impact sur l’allongement des cycles de réapprovisionnement des compagnies maritimes, qui a été aggravé par les contraintes financières liées à l’achat de lait en poudre sur le marché international. Tout cela a entraîné des retards dans l’arrivée de ce produit dans le pays », a-t-elle indiqué.

« Nous avons travaillé sous une grande pression pour pouvoir respecter les cycles de distribution du lait. En raison du retard avec lequel le produit est arrivé dans le pays, nous avons dû le distribuer presque directement du port aux épiceries, sans avoir le temps de l’emballer », a déclaré Genisley Hernandez.

Cette situation, a-t-elle dit, ajoutée au déficit de lait en poudre enregistré au cours du dernier trimestre de 2019, en raison de ces mêmes difficultés, a affecté la couverture du pays.

Toutefois, a-t-elle précisé : « nous avons tenté de donner la priorité aux engagements relatifs aux livraisons alimentaires garanties par le livret d’approvisionnement, aux régimes médicaux et à la consommation sociale, et il n’y a eu aucun problème à cet égard. Les effets se sont concentrés principalement sur la production de lait en poudre pour d’autres usages, ainsi que sur la fabrication des yaourts et des glaces.

À cette situation, a reconnu la responsable, s’est ajouté un autre déficit : celui du polyéthylène pour la fabrication des sacs en plastique, du fait également de la situation financière tendue que traverse l’Île.

Et d’ajouter que des alternatives ont été recherchées par le biais de la production nationale, mais qu’il n’a pas été possible de compenser les déficits, ce qui a eu des répercussions considérables sur l’emballage du lait liquide et du yaourt de soja.

Avec la matière première dont nous disposons, la priorité a été donnée à la distribution de lait enrichi pour les enfants de zéro à un an ; tandis que celui destiné aux enfants d’un à sept ans a dû être livré en vrac.

Pour emballer toute la production, a précisé Genisley Hernandez, l’industrie a besoin d’un volume mensuel important de polyéthylène, qui n’est pas arrivé dans le pays. Rappelons que pour le seul panier familial standard, 2 500 tonnes de lait en poudre sont distribuées chaque mois, ce qui inclut le lait pour les enfants, ainsi que les régimes médicaux et spéciaux.

Durante la segunda quincena de febrero, añadió, «debe presentarse una mejor situación, pues se estaba esperando la llegada de una carga de polietileno, con lo cual deben empezar a resolverse las dificultades del envasado, si bien no puede hablarse todavía de una total normalización».

Y con la disponibilidad de leche en polvo, resaltó, «debe ocurrir algo similar, pues los arribos tienden a estabilizarse, de modo que pueda existir suficiente cobertura para producir y envasar el producto».

« La situation devrait s’améliorer, durant la seconde moitié du mois de février car nous attendons l’arrivée d’un chargement de polyéthylène, ce qui nous permettra de commencer à résoudre les difficultés d’emballage, bien que l’on ne puisse pas encore parler de normalisation totale », a-t-elle affirmé.

« Quelque chose de similaire doit se produire avec la disponibilité du lait en poudre, car les arrivées ont tendance à se stabiliser, ce qui nous permettra de disposer d’une couverture suffisante pour produire et emballer le produit », a-t-elle conclu.

Les vertus de l’interféron cubain utilisé contre le coronavirus

Le Dr Eulogio Pimentel Vazquez, directeur général du Centre de génie génétique et de biotechnologie, appartenant au groupe d’entreprises BioCubaFarma, a déclaré à Granma qu’au cours des trente dernières années, ce produit a démontré son efficacité et sa sécurité dans la thérapie des maladies virales

Mis au point en 1986 par une équipe de chercheurs du Centre de génie génétique et de de biotechnologie (CIGB), l’interféron humain recombinant alpha-2B a profité à des milliers de patients cubains depuis son introduction dans le système national de santé, il y a plus de trois décennies.

Le Dr Eulogio Pimentel Vazquez, directeur général de l’entreprise appartenant au Groupe d’entreprise BioCubaFarma, a déclaré à Granma qu’au cours des trente dernières années, le produit a démontré son efficacité et sa sécurité dans le traitement de maladies virales, telles que l’hépatite B et C, l’herpès zoster (communément appelé zona), le VIH-SIDA et la dengue.

Il a la propriété d’interférer avec la multiplication virale à l’intérieur des cellules et il a également été utilisé dans le traitement de plusieurs types de carcinomes.

« Le choix des autorités médicales chinoises de l’utiliser contre le coronavirus est dû au fait que ce virus réduit généralement la production naturelle d’interféron dans le corps humain et que le médicament cubain est capable de combler cette déficience en renforçant le système immunitaire des patients souffrant de la maladie respiratoire contagieuse qu’il provoque », a déclaré le Dr Pimentel,

L’entreprise-mixte cubano-chinoise ChangHeber, dont le siège est à Changchun, a été créée en 2003 à la suite d’un transfert de technologie effectué par le CIGB vers la Chine. Dix ans plus tard, une usine moderne y a été inaugurée, qui offre actuellement des produits biotechnologiques mis au point à Cuba, dont l’interféron alpha 2B recombinant.

Il convient de préciser que le médicament a reçu le prix national de l’Innovation technologique en 2012, décerné par le ministère des Sciences, de la Technologie et de l’Environnement (Citma) et le prix national de la Santé en 2013.

Les vertus de l’interféron cubain utilisé contre le coronavirus

Le Dr Eulogio Pimentel Vazquez, directeur général du Centre de génie génétique et de biotechnologie, appartenant au groupe d’entreprises BioCubaFarma, a déclaré à Granma qu’au cours des trente dernières années, ce produit a démontré son efficacité et sa sécurité dans la thérapie des maladies virales

Mis au point en 1986 par une équipe de chercheurs du Centre de génie génétique et de de biotechnologie (CIGB), l’interféron humain recombinant alpha-2B a profité à des milliers de patients cubains depuis son introduction dans le système national de santé, il y a plus de trois décennies.

Le Dr Eulogio Pimentel Vazquez, directeur général de l’entreprise appartenant au Groupe d’entreprise BioCubaFarma, a déclaré à Granma qu’au cours des trente dernières années, le produit a démontré son efficacité et sa sécurité dans le traitement de maladies virales, telles que l’hépatite B et C, l’herpès zoster (communément appelé zona), le VIH-SIDA et la dengue.

Il a la propriété d’interférer avec la multiplication virale à l’intérieur des cellules et il a également été utilisé dans le traitement de plusieurs types de carcinomes.

« Le choix des autorités médicales chinoises de l’utiliser contre le coronavirus est dû au fait que ce virus réduit généralement la production naturelle d’interféron dans le corps humain et que le médicament cubain est capable de combler cette déficience en renforçant le système immunitaire des patients souffrant de la maladie respiratoire contagieuse qu’il provoque », a déclaré le Dr Pimentel,

L’entreprise-mixte cubano-chinoise ChangHeber, dont le siège est à Changchun, a été créée en 2003 à la suite d’un transfert de technologie effectué par le CIGB vers la Chine. Dix ans plus tard, une usine moderne y a été inaugurée, qui offre actuellement des produits biotechnologiques mis au point à Cuba, dont l’interféron alpha 2B recombinant.

Il convient de préciser que le médicament a reçu le prix national de l’Innovation technologique en 2012, décerné par le ministère des Sciences, de la Technologie et de l’Environnement (Citma) et le prix national de la Santé en 2013.

Il est intéressant de signaler également qu’en 2019 cette l’institution a achevé la phase d’inclusion de patients dans les essais cliniques de phase 2 avec le candidat CIGB-500, un médicament en cours de mise au point qui présente des indicateurs cardioprotecteurs, et le candidat CIGB-845, destiné à la thérapie des maladies cérébrovasculaires.

Ajoutons le début d’un projet de recherche consacré à l’étude d’un candidat vaccin contre le Zika, ainsi qu’à la poursuite des travaux entrepris dans le même objectif pour soigner la dengue et le cancer de la prostate.

La guerre psychologique contre Cuba : chercher la profondeur pour fuir l’écho

À Cuba, nous sommes la cible de machinations de guerre psychologique. Nous devons en être conscients, afin qu’au moment de prendre parti, nous le fassions en sachant que chacun d’entre nous est le champ de bataille où se livre cette lutte acharnée et sans relâche

Umberto Eco, le philologue et sémioticien italien, plus connu comme romancier, signalait, peu avant sa mort, qu’une nouvelle fonction utile des journaux pourrait être l’analyse des pages web. Ce service, selon Eco, se justifiait au vu de la prolifération explosive d’informations générées par le web sans aucune validation, si bien que les lecteurs se trouvaient inondés par des contenus complètement idiots.

Je pressens que son remède pourrait être pire que la maladie. Cela suppose que les journaux aient un statut spécial par rapport à d’autres médias quant à la validation des informations qu’ils diffusent, alors que nous savons pertinemment que ce n’est pas le cas. À l’heure actuelle, trop de journaux dans le monde, sous la pression du marché ou de la menace de manquer de lecteurs, sont devenus aussi toxiques, en matière de génération de contenus idiotisants et idiotisés, que la plus stupide page Facebook.

En fait, si l’on se base sur l’idée particulièrement réactionnaire de la post-vérité, le pire, ce sont les dénommées « fermes d’informations » qui créent des contenus informatifs de manière automatisée, en utilisant des modèles et en les remplissant de régionalismes pour rendre les informations plus proches du lecteur, qu’il soit en Malaisie ou à Cuba.

Ma page Facebook reçoit constamment des contenus m’annonçant que, dans la municipalité havanaise de Plaza de la Révolution, un produit quelconque bat des records de vente, alors qu’il n’est pas vendu à Cuba, ni sur le marché formel ni sur le marché informel. Pour ce faire, on utilise des programmes informatiques qui, grâce à des technologies relativement nouvelles tels que les réseaux neuronaux, sont capables, en examinant des millions de pages numériques, de générer sans intervention humaine des contenus automatiques comme s’ils avaient été écrits par un être humain.

La plupart du temps, ces idioties sont plutôt de nature générique, des bêtises dans le style de : « la Science démontre que dormir du côté gauche du lit rend plus intelligent », mais il y a sans aucun doute des intentions plus perverses et plus sophistiquées (et pour dénoncer ce fait par un exemple concret, je vous invite à visiter le site http://www.elsewhere.org/pomo/, où tout le contenu est généré automatiquement).

À partir de ces mêmes technologies automatiques, il existe également une autre pratique malhonnête : l’analyse de situations où des paragraphes entiers de jugement de valeur sont rédigés, selon un certain parti pris éditorial ou une intention manipulatrice, mêlés à d’autres paragraphes créés par des algorithmes pour s’adapter au fur et à mesure à de nouveaux contextes.

On comprend ainsi la rapidité avec laquelle tant de réponses, plus ou moins longues, apparaissent dans les quelques secondes qui suivent un sujet d’actualité. Un exemple récent est la vitesse, en secondes, avec laquelle des contenus ont été générés sur le web pour attaquer l’élection du nouveau Premier ministre cubain. Il n’y a pas eu des centaines, mais des milliers de publications dans un intervalle très court. Or, il était difficile qu’autant de personnes aient pu savoir qui serait élu. On serait tenté de penser que des profils avaient été élaborés de toutes les personnalités potentiellement éligibles au sein de notre Assemblée nationale, afin de pouvoir diffuser les informations avec la rapidité requise par la campagne de dénigrement qui fallait lancer.

Derrière de telles inventions, il n’y a pas que les technologies informatiques, mais des décennies d’études sociologiques et psychologiques sur la manipulation de masse qui ont abouti à l’élaboration de technologies tout aussi perverses, visant à influencer les collectifs humains. Sans aucun doute, les technologies de manipulation d’images ou d’extraction d’informations capables de trouver, presque instantanément, de fausses photos ou d’autres plus subtiles qui, prises hors contexte, s’adaptent au message qu’elles veulent faire passer au consommateur, sont nouvelles de par leur portée. C’est ainsi que nous voyons des images de manifestations aux Philippines il y a quelques années, présentées comme des manifestations au Venezuela aujourd’hui.

Nous avons vu le pouvoir de tous ces nouveaux vieux trucs se déployer lors de l’élection de Trump, lors du référendum de Brexit, lors des élections au Brésil et nous pourrions continuer la liste…

Bien que les postulats sur lesquels reposent de telles créations perverses soient beaucoup plus anciens que ceux de Goebbels, qui les a systématisés et théorisés, qu’ils soient aussi vieux que la division de la société en classes, le degré de sophistication totalitaire qu’elles ont atteint aujourd’hui est sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Au point que certains prétendent que la société mondiale actuelle n’est pas la société du savoir, mais plutôt un état de choses qui répond à une société de désinformation, en raison de l’excès de contenus d’information de pacotille.

Ne croyons pas qu’à Cuba, nous sommes hors de portée de tels phénomènes. Au contraire, nous sommes la cible consciente de ces machinations de guerre psychologique. Nous devons être conscients de ce fait afin qu’au moment de prendre parti, nous le fassions en sachant que chacun d’entre nous est le champ de bataille où se livre cette lutte acharnée et incessante, et à laquelle nous ne pouvons pas échapper.

La meilleure façon de nous équiper pour cette bataille qui se déroule en nous et sans notre consentement, reste la vieille maxime de la Révolution : Ne crois pas, lis. Et quand on dit « lire », le concept est aujourd’hui plus large que la simple lecture d’un texte. Malheureusement, à Cuba, nous disposons d’une grande quantité de contenus de pacotille générés par nous-mêmes, alors que nous devrions, à ce stade, être meilleurs dans notre métier.

Car en disant « lire », ce qui est vraiment révolutionnaire, c’est d’acquérir la capacité d’analyser au-delà des gros titres. Face à l’anecdote, chercher les raisons, les causes des phénomènes. Face à l’appel irrationnel aux impulsions, opposons la rationalité de l’intellect. Car s’il s’agit de comprendre, et de ne pas répéter tel contenu endoctriné mal digéré. La Révolution a l’avantage discursif d’être porteuse d’un ordre social et économique qui aspire à la rédemption humaine et non à sa réduction à une simple marchandise. La révolution ne se fait qu’avec des êtres complets. C’est ce à quoi nous aspirons, rien de moins.

(AMBASSADEUR

DU CUBA AU MALI)
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