Au stade où vont les choses dans cette présidentielle 2013, cette assertion de Sartre se justifie et pour preuve, les alliances contre nature qui se trament afin de s’offrir de quoi faire vivre sa formation politique.
Aucune formation ne veut se positionner dans l’opposition pour perdre son existence. Les partis politiques qui n’existent que de noms, tentent maintenant de s’accrocher aux poids lourds de la scène politique pour vivre. Depuis l’annonce des résultats du premier tour, nous nous acheminons au consensus politique qui était décrié par tous .Ce consensus qui, à en croire les observateurs de la scène politique, a mis à genoux notre système démocratique.
Si cela est vrai, pourquoi alors tous les partis politiques se dirigent aujourd’hui vers le parti qu’on croit qu’il va gouverner notre pays ?
Pourtant tous les partis ont adhéré au gouvernement de consensus du régime ATT qu’on critique tant, alors que l’on a participé de bout en bout jusqu’à la fin du régime. Oui, en politique, il n’y a vraiment pas de morale ; il faut savoir changer de direction et à temps.
Vraiment, le ridicule ne tue pas ! Jugez-en vous-même par le comportement de ceux qui animent la vie politique de notre pays. Ils font tous la politique, de peur de perdre les avantages liés à l’exercice du pouvoir.
Même dans la défaite, un candidat ou un parti doit rester digne. Ce à quoi nous assistons aujourd’hui, montre à suffisance qu’en politique il n’y a pas de morale comme l’a dit Jean Paul Sartres dans son ouvrage intitulé «Les Mains sales».
Pour avoir des strapontins, le candidat D.S.D rallie la fille de son mentor. C’était prévisible, surtout quand on sait que le mentor de D.S.D qui arbore le manteau de chef, tenait Dra entre ses mains pour lui dicter la décision à prendre, sans se référer à la direction du parti. Encore, en politique il n’y pas de morale !
Il faut maintenant tout remettre en cause et rebâtir notre classe politique qui n’aspire qu’aux prébendes et qui marche sur nos valeurs fondatrices : Dignité et Morale. Des valeurs que la politique, non, que les politiciens et les militants rejettent. «La politique n’est pas une religion», entend-on dire souvent.
Interrogez D.S.D qui, après avoir mobilisé tous les militants de son parti autour de lui au cours de cette présidentielle, a pris armes et bagages pour un lieu, pense-t-il, où il fera bon vivre dans un futur proche. Là encore, c’est une preuve d’absence de morale.
On peut perdre, mais il faut rester digne. Nos hommes politiques doivent accepter d’aller à l’opposition et refuser le consensus mortel pour notre Nation.