S’il existe un phénomène récurrent et inquiétant aujourd’hui au Mali, c’est bel et bien les violences conjugales faites aux femmes. Si le cas de Feue Fanta Sékou Fofana, qui travaillait à la présidence de la république demeure à présent dans les esprits des Bamakois et des maliens en général, force est de reconnaitre que plusieurs violences conjugales se terminent par la mort de ces braves femmes dont leur seul tort est de préserver vaille que vaille leur mariage. Et cela avait suscité une indignation de plusieurs associations féminines de la place auprès des plus hautes autorités du pays qui ont promis de lutter contre ce fléau qui n’honore pas les hommes. Aujourd’hui c’est au tour d’un président d’une grande fédération nationale sportive qui se voit éclabousser par sa femme qui l’accuse de violences conjugales dont elle fait l’objet depuis longtemps. Craignant pour sa vie, la jeune femme décide de sortir de son mutisme et en appelle au ministre de la justice afin qu’elle obtienne son divorce que le mari refuse.
Après seulement deux ans de mariage à ce président de cette grande fédération nationale sportive du Mali et non moins grand cadre d’une structure de la place, cette femme (dont nous tairons pour l’instant son nom) semble vivre aujourd’hui dans l’enfer du fait des violences conjugales répétées de son mari. Craignant désormais pour sa vie, la femme que nous désignons par les initiales A.T qui souffre dans sa chair et dans son esprit, ne sait plus à quel saint se vouer car n’ayant pas sa famille au Mali. Mariée à l’âge de 21 ans à ce président dune grande fédération nationale sportive du Mali de surcroit son premier homme d’amour, A.T n’a jamais imaginé qu’au bout de quelques mois seulement elle sera considérée comme un objet et haï par les sœurs de son cher époux devenu son calvaire. Malgré ses énormes sacrifices consentis pour réussir sa vie de couple, la pauvre femme a vite déchanté par le comportement de son époux qui n’a aucune considération pour elle alors qu’il lui a fait tout abandonner en promettant d’être pour elle, un père, une mère, des frères et des sœurs. Comme cela ne suffisait pas la jeune femme subissait des coups de poing sur son visage, sa mâchoire et sa tête de la part de son mari en témoigne les images à notre possession. Ce comportement de totale indifférence et de violence a provoqué chez elle une psychose dépressive qui l’a poussée à des tentatives de suicide dont la dernière en date remonte au mois dernier. Aux dires de la jeune femme, pendant ces deux ans de mariage, elle n’a bénéficié d’aucun moment d’intimité avec son mari qui est tout le temps en mission de sa fédération nationale sportive ou de sa structure où il est un grand cadre tant au Mali ou à l’extérieur. Toujours selon A.T, le peu de temps qu’il passe à Bamako, il le passe au travail et d’autres femmes de son milieu puisqu’il ne s’en cache même pas. « Hormis les premiers mois de notre mariage, je n’ai jamais véritablement jamais vécu une vie de couple. J’avais l’impression que le ciel est entrain de tomber sur ma tête car j’ai tout abandonné pour lui » confie t- elle. C’est en désespoir de cause du fait de l’abandon moral et physique de son mari, que la jeune femme a tenté de suicider en avalant huit(08) comprimés d’un puissant somnifère. Malgré qu’elle ait été sauvée, son mari informé de cela n’a daigné l’appeler et même l’a parlé à son retour. Comme cela ne suffisait pas aussi la Dame A.T fait face à des insultes des sœurs de son mari jusque dans son domicile conjugal. Pour tenter de sauver son mariage, la jeune femme demande la séparation de résidence mais en vain pourtant accepté au départ par son mari. Vivant tous les jours dans un calvaire infernal et n’ayant pas sa famille au Mali, la jeune femme n’avait d’autre choix que de demander le divorce et des dommages et intérêts via un avocat. Et depuis ce jour elle ne faisait que subir la foudre de son mari et de ses sœurs où elle se voit traiter de tous les péchés d’Israël. Ainsi A.T se voyait tabasser, balayer et séquestrer pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines dans la maison. Mais ce qui est inquiétant c’est que malgré la demande de divorce avec les motifs et les preuves (images) à l’appui de la maltraitance, le tribunal refuse de forcer le mari indélicat à se présenter. Selon nos investigations, le dossier de la demande de divorce serait dans les mains d’un cousin de son époux. Il urge aujourd’hui aux plus hautes autorités du pays notamment le ministre de la justice, le ministre de la femme et même le ministre des sports de se saisir de cette affaire avant que l’irréparable ne se produise. Sinon à l’allure où vont les choses si rien n’est fait il y aura que des regrets à exprimer alors que le pire peut être évité. Aujourd’hui cette jeune femme ne demande qu’une seule chose le divorce afin qu’elle puisse retourner à l’école afin qu’elle puisse finir ses études en droit. Dans notre prochaine parution nous parlerons les vraies raisons qui ont poussé ce président de cette grande fédération nationale sportive à vouloir briser la vie de cette jeune femme à peine âgée de 23 ans et qui refuse d’admettre le divorce.