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Coronavirus : Un premier cas en Afrique subsaharienne
Publié le lundi 2 mars 2020  |  L’aube
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Un cas de contamination au nouveau coronavirus, un ressortissant italien, a été confirmé, le jeudi denier, au Nigeria, le premier en Afrique subsaharienne, a annoncé vendredi le ministère fédéral de la Santé. Le ministère “a confirmé un cas de coronavirus (Covid-19) dans l’Etat de Lagos. Ce cas qui a été confirmé le 27 février 2020 est le premier à être recensé au Nigeria depuis le début de l’épidémie”, a-t-il indiqué sur Twitter. Le ministère précise qu’il s’agit d’un ressortissant italien travaillant au Nigeria et qui est revenu dans ce pays depuis la ville italienne de Milan le 25 février. Hospitalisé à Lagos, “le patient est dans un état clinique stable et ne présente pas de symptômes inquiétants”, a assuré le ministère. Il s’agit de la première contamination confirmée en Afrique subsaharienne. Deux autres cas ont été recensés ces derniers jours dans deux pays d’Afrique du Nord, l’Egypte et l’Algérie. Aucun décès n’a jusqu’à présent été signalé sur le continent. Ce très faible nombre de cas détectés dans les pays africains, aux systèmes de santé fragiles, intrigue les épidémiologistes.



Ansongo

Un forain tué

Un camion de forains a été criblé de balles sur le pont de Ouatagouna, cercle d’Ansongo, le jeudi dernier, par des individus non identifiés. Le bilan fait état d’un mort. Selon des sources locales, les bandits étaient cachés sous le pont quand ils ont surpris les forains. Les mêmes sources indiquent que depuis plus de deux mois, il n’y a aucune force militaire à Ouatagouna.



Macina

Enlèvement d’âne

Une vingtaine d’ânes ont été enlevés depuis le mercredi 24 février dernier dans le village de Sorokawéré, Commune de Nonongo dans l’inter fleuve par des individus non identifiés. Selon des sources locales, les ânes volés ont été dirigés vers le cercle de San. Elles précisent que des centaines d’ânes traversent chaque semaine le fleuve à Macina par le bac. Ces mêmes sources ajoutent que le vol de ces animaux est récurrent dans beaucoup d’autres villages du cercle.



Sikasso :

Réduction du prix de la tomate

Le prix de la tomate fraîche à Sikasso est passé du double au simple. Le sac du produit a chuté de 30 mille F CFA à 15 mille F CFA. Le prix de 4 grosses tomates est passé de 400 à 200 francs CFA. Selon les vendeuses, cette baisse du prix s’explique par l’abondance du produit sur les marchés de Sikasso. Cette baisse fait l’affaire des ménagères en cette période de difficulté financière.



Ségou :

Saisie de bouteilles de gaz butane

Plus de 65 bouteilles de 6kg de gaz butane ont été saisies cette semaine par la direction régionale du commerce, de la consommation et de la concurrence de Ségou. Cette saisie fait suite au non-respect par certains revendeurs du prix fixé par le gouvernement le 12 Février dernier. Selon le directeur régional, ces revendeurs devraient payer une contravention afin de pouvoir récupérer leur produit.



Sahel :

L’UA envisage de déployer 3000 soldats

L’Union africaine (UA) envisage de déployer 3000 soldats dans le Sahel. L’annonce a été faite jeudi 27 février, par Smaïl Chergui (photo), commissaire de l’UA à la paix et la sécurité, lors d’une conférence de presse à Addis-Abeba.

La décision qui avait été prise lors du 32e sommet de l’UA vise à freiner la progression du djihadisme et à rétablir la stabilité sécuritaire dans une région en proie aux attaques terroristes des groupes tels qu’Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) ou l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS). Les nouvelles troupes devraient permettre de soutenir la Force G5 Sahel qui peine toujours à être opérationnelle, ainsi que la force française Barkhane.

Cette annonce intervient en pleine remise en question de la présence française au Sahel par de nombreuses communautés de manifestants au Mali et au Burkina Faso. Les chefs d’Etat des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) ont renouvelé leur souhait de voir la France rester dans la région, mais Paris peine encore à rassembler autour d’elle la communauté internationale malgré la menace mondiale que représente le fléau du djihadisme.

Pour l’instant, aucun détail n’a encore été communiqué sur les modalités et le calendrier exact du déploiement. D’après l’ONU, les violences de groupes extrémistes ont fait 4000 morts en 2019 au Burkina Faso, au Mali et au Niger, soit 500 % de plus qu’en 2016.

Rassemblés par la Rédaction
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