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ÉLECTIONS LÉGISLATIVES 547 listes, 1451 candidats dont 1024 hommes et 427 femmes pour 147 sièges à pourvoir
Publié le lundi 2 mars 2020  |  L’enquêteur
Proclamation
© aBamako.com par DR
Proclamation des résultats du premier tour par la cour constitutionnelle
Mercredi 8 Août 2018. Bamako. La cour constitutionnelle a procédé à la proclamation des résultats du premier tour des elections présidentielles
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En prélude aux législatives de mars et avril prochain, la Cour Constitutionnelle, autorité suprême au Mali en charge de la supervision du processus électoral a procédé le samedi 29 février à la proclamation des listes définitives. Il ressort que sur 560 listes déposées, elle a validée 547 listes dont 235 en alliance, des listes propres et indépendantes pour 1451 candidats dont 1024 hommes et 427 femmes. Elle a aussi rejetée 13 listes pour non conformité à la loi électorale en vigueur. Ainsi, les listes rejetées le sont dans les circonscriptions électorales de Goundam, Tombouctou, Niono, Bandiagara, Kolokani, Kidal, commune V du district de Bamako, commune IV du district de Bamako, Mopti, Nianfunké et commune II du district de Bamako.

Ainsi , au terme des dépôts des listes, le district de Bamako vient en première position avec 156 listes et 332 candidatures ( 228 hommes et 104 femmes) dont 44 listes pour la commune III, 29 listes pour la commune IV, 24 listes pour les communes I , V et VI et 11 listes pour la commune II, le tout pour 14 sièges à pourvoir.

La région de Mopti vient en deuxième position avec 75 listes, suivie par la région de Koulikoro avec 68 listes, Sikasso 66 listes, Ségou 58 listes et Kayes 57 listes. Les régions du nord enregistrent le plus faible taux en ayant moins de sièges à pourvoir dont 37 listes pour la région de Tombouctou avec 7 sièges à pourvoir, 27 listes pour la région de Gao avec 8 sièges à défendre et 13 listes pour la région de Kidal avec 4 sièges à pourvoir.

En termes de candidats, le district de Bamako vient toujours en première position, avec 332 candidats pour 14 sièges à pourvoir suivi de la région de Sikasso 238 candidats pour 25 sièges à pourvoir, la région de Ségou 205 candidats pour 25 sièges à pourvoir et Mopti 205 candidats pour 20 sièges à pourvoir.

La région de Koulikoro vient en 5ème position avec 179 candidats pour 23 sièges, suivie de la région de Kayes avec 166 candidats pour 21 sièges à pourvoir. Les régions du nord viennent toujours en dernière position avec seulement 58 candidats pour 7 sièges à pourvoir pour la région de Tombouctou, 53 candidats pour 8 sièges à pourvoir pour la région de Gao et 14 candidats pour 4 sièges à pourvoir pour la région de Kidal.

S'agissant de la participation des femmes, le district de Bamako vient en 1ère position, avec 104 femmes, suivi de la région de Sikasso avec 72 femmes, la région de Ségou avec 68 femmes, la région Mopti pour 61 femmes, Koulikoro avec 58 femmes et Kayes 47 femmes.

Pour les régions du nord, nous avons 10 femmes pour la région de Gao, 6 femmes pour la région de Tombouctou et une femme pour la région de Kidal.

La particularité de ces législatives est que pour la première fois dans l'histoire de notre jeune démocratie, il y a plus de femmes candidates conformément à la loi 052 du 18 décembre 2015 dénommée ‘’la loi sur le genre’’, soit plus de 29% contre plus de 70% pour les hommes.

Autre particularité, celle de la participation de tous les partis politiques malgré les appels au report, y compris le SADI de Dr Oumar Mariko dont lui-même est candidat à Kolondiéba et le CNID de Me Mountaga Tall, dont beaucoup de barons sont candidats, notamment la vice présidente Mme Maïga Sina Damba, qui brigue un siège à Nara. Une remarque importante à faire pour ces élections, pour une des rares fois, les partis politiques traditionnels notamment l’ADEMA, le RPM et l'URD sont en alliance dans beaucoup de capitales régionales, afin de barrer la route de l'hémicycle aux micros partis.

En attendant l'ouverture de la campagne électorale prévue pour le 8 mars, les états-majors des partis politiques commencent à affûter leurs armes dans le but d'avoir beaucoup d'élus à la représentation nationale voire, former un groupe parlementaire, qui est l'équivalent de 10 députés conformément au règlement intérieur de l'Institution.

Mamadou Nimaga

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