Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article
Education

Secteur de l’éducation : La reprise des cours par le SNEC, la honte pour la Synergie!
Publié le mardi 3 mars 2020  |  le sursaut
Comment


Le Syndicat National de l’Eduction et de la Culture (SNEC) suspend sa participation à l’observation du mot d’ordre de grève de 480 heures et a invité ses militantes et militants à reprendre le travail depuis hier le lundi 2 mars. Cette information a été donnée par les responsables du SNEC, à la faveur d’une conférence de presse animée, le samedi 29 février à la bourse du travail. Le principal conférencier était le secrétaire Général du SNEC, Moustapha Guiteye entouré de certains membres du bureau exécutif national. Cette reprise des cours par le SNEC, démontre son sérieux et sa profonde conscience des conséquences des débrayages infinis sur la qualité de la formation des apprenants. Une honte pour les sept autres syndicats de la synergie des syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016.
Dans son intervention, le secrétaire Général a tout d’abord évoqué la crise que traverse l’école malienne avec des grèves à répétition depuis l’année passée. Pour lui, ces grèves compromettent dangereusement l’avenir des enfants. D’après lui, c’est conscient de cette situation que le SNEC a tenu une réunion extraordinaire, le 17 février dernier pour statuer sur sa position.

Selon le Segal Guiteye, c’est à l’issue de cette rencontre que son syndicat a adressé une lettre à ses autres camarades des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, en leur proposant un changement de stratégie afin de rapprocher les points de vue de la partie gouvernementale et les syndicats. « La lettre ainsi que la proposition de sortie de crise du BEN-SNEC ont été purement et simplement rejetées avec des manquements de respect et des injures à l’endroit de nos militants et à notre organisation syndicale »a-t-il déclaré.

Ensuite, que le bureau SNEC s’est réuni le 23 février 2020, et a décidé d’adresser une correspondance à la synergie pour l’informer de la suspension de la participation du SNEC à l’observation du mot d’ordre de grève de 480 heures en cours à partir du vendredi 28 février, compte tenu de la situation sécuritaire du pays. « Le SNEC demande à toutes ses militantes, à tous ses militants ainsi qu’à tous les enseignants qui partagent sa vision de reprendre normalement le travail ce lundi 2 mars 2020 à partir de 7heures 30mn pour ne pas compromettre l’avenir des enfants des pauvres » a déclaré M. Guiteye.

Aux dire M. Guiteye, cette suspension est accompagnée par un accord entre le SNEC et le Gouvernement. Un accord précise-t-il, qui consiste notamment, à l’’alignement de la grille des enseignants sur l’indice plafond 1 100 à compter de mars 2020 pour la catégorie ‘’A’’ avec deux mois de rappel, l’alignement de la grille des enseignants sur l’indice plafond 1 200 à compter de janvier 2021 pour la catégorie ‘’A’’, enfin le paiement par tranches des rappels des 12 mois de l’année 2019.

Avant de terminer, le secrétaire général du SNEC a recommandé au Gouvernement un certain nombre de points. Il s’agit de la proclamation des résultats du concours d’entrée dans la fonction publique des collectivités territoriales de 2019, l’application du procès-verbal de conciliation signé le 18 mai 2019, l’augmentation du quota des enseignants des écoles communautaires à intégrer dans la fonction publique des collectivités par an et l’accélération de la signature de tous les actes administratifs en instance.

Par Jean Joseph Konaté


Commentaires