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Oumar Mariko en réaction à l’appel de Dicko: ‘‘si les maliens pouvaient se mobiliser à notre appel, nous allons mettre fin à ce régime’’
Publié le mercredi 4 mars 2020  |  Info Matin
Oumar
© Autre presse par DR
Oumar Mariko
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En attendant la marche souveraine du peuple qu’il souhaite de tout son cœur pour mettre fin au régime du Président Ibrahim Boubacar KEITA qui étalé qui a étalé toute son incapacité, le Dr Oumar MARIKO était hier devant le Tribunal de la CV du district de Bamako pour apporter son soutien à l’Imam DICKO qui y était convoqué par le Procureur. Cette manifestation, a-t-il, souligné était un combat pour la démocratie au Mali que le parti SADI ne pouvait pas rater. Le Dr MARIKO qui estime que le peuple du Mali a suffisamment souffert de l’incompétence de ce régime, appelle à une insurrection populaire pour abréger le calvaire qui n’a que trop duré.




Voici son intervention !

Le SADI sera toujours présent partout pour défendre les libertés démocratiques. Il a tenu un certain nombre de choses, il a essayé de se corriger. Dans le même discours, il a essayé de se corriger, la balance étant la justice, le juge doit savoir que la parole peut lui échapper. Quelque part, la parole lui a échappé, il a rattrapé la parole. Si je fais la même lecture que les juges, parce qu’il n’est pas évident qu’on ait la même lecture. Mais, une chose est certaine aujourd’hui, je pense que la justice doit s’acharner aujourd’hui à d’autres niveaux. Il faut qu’on évite l’instrumentalisation de la justice. C’est un créneau dans lequel le SADI s’inscrit. Mais en même temps, je vais vous dire une chose : la volonté du SADI, c’est de mobiliser les Maliens aujourd’hui de Kayes à Kidal. Que tous les Maliens se mobilisent. Si les Maliens pouvaient se mobiliser à l’appel du SADI, sans aiguille, sans munition, sans arme, nous allons mettre fin démocratiquement à ce régime qui mérite qu’on y mette fin. On est en mars et tout marche en mars.

Vous savez, je vais vous dire une chose, il y a une jeune dame qui est sur les réseaux sociaux, c’est notre fille. Celle qui a été battue par les militaires, ANA, la fille de Hamidou DIABATE. Elle était toute petite en mois de mars 1991 quand on commençait les marches. Je suis allé un jour chez Hamidou DIABATE qui avait été arrêté et libéré immédiatement. Je suis allé chez lui. Et tout de suite la petite, qui marchait à quatre pattes, s’est mise debout. DIABATE l’a applaudi. Elle a fait un pas, deux pas, il a dit : ‘’tiens, MARIKO, en mars tout marche ; en mars, tout marche. Même Nana marche en mars’’.

Donc, peut-être que Soundiata va marcher pendant ce mois de mars. Nous le souhaitons en tout cas. Ce que je vais vous dire, si les Maliens pouvaient se mobiliser à notre appel un jour, sans arme, pour renverser ce régime, c’est ça notre souhait le plus ardent. Aujourd’hui, les Maliens doivent se révolter, renverser ce régime. Parce que c’est un pouvoir autiste, traitre qui dirige un pays où les habitants sont conduits tous les jours à la boucherie. Si cette mobilisation pouvait se faire même demain, nous allons mettre fin à ce régime. Seul, le peuple peut mettre souverainement fin à un régime démocratique. Cela est possible ! Il reste que le peuple se mobilise, pour exprimer son ras-le-bol. C’est ce que nous voulons, c’est ce que nous attendons.

Alors que nous sommes dans ce processus, on nous distrait avec des élections législatives. Nous nous voyons contraints d’y aller au risque de nous traiter de tous les noms. Mais, ce qui est certain, c’est la légitimité des députés qui seront issus de ces élections qui sera en question. Qui va être le député de Bankass ? e Koro ? Qui va élire le député de Bandiagara, de Niono dans ce contexte d’insécurité… ?

Nous avons tout simplement proposé à IBK d’arrêter avec tout ce cinéma et prendre sa responsabilité de dissoudre l’Assemblée pour légiférer par ORDONNANCE. S’il avait accepté ces propositions, rien ne nous empêchait, nous aussi les opposants, à nous inscrire dans la logique de l’apaisement du climat social.

J’ai la conviction que la France ne nous sortira pas de cette crise. Aussi, même si la France partait, nous n’allons pas nous entretuer ici. Parce que notre peuple est civilisé, au contraire, nous allons nous chamailler et nous comprendre».

Transcription libre Info-Matin
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