Le parc national de Bamako a vibré le vendredi 29 février 2020 au rythme des mélodies à l’occasion de l’enregistrement du 2ème prime de l’émission télévisée dénommée ‘’ Instant Thé’’ dont le slogan est boire du thé et agir. Il s’agit de mettre en compétition les jeunes âgés de 18 à 30 ans autour des projets de développement participatif. Il s’agit d’un programme initié en 2017 par l’association Cultu’Elles en partenariat avec Spirit Mc Cann et Banko.
Ce programme télévisé est une initiative qui vise à éduquer les jeunes en termes de citoyenneté, tout en faisant d’eux des citoyens actifs au profit du développement socioéconomique du pays. Pour ce deuxième prime, ils étaient au total 8 groupes de jeunes à y participer (Benkadi de Badalabougou ; la voix des jeunes de la commune rurale de Pelengana dans région de Ségou ; ''Ton blon'' de Badalabougou ; le wantan clan ; le réal gang de Doumanzana ; les jeunes talentueux de Ségou ; Kati émergence). En effet, ces groupes étaient appelés à défendre leurs projets relatifs à l’assainissement, à la protection de l’environnement, au développement socioéconomiques pour ne citer que ceux-ci.
Les principes de cette émission accordent tout d’abord 2 min 30 secondes à chaque groupe pour lui permettre d’expliquer au public le bienfondé de son projet et répond pendant 5 min aux différentes questions des membres du jury. Et cela, pour attirer les autorités les bonnes volontés soit à financer le projet, soit à contribuer à la réalisation du projet en question.
C’est à l’issu de l’examen des différentes présentations, que le jury a proclamé les résultats suivants : Benkadi de Badialan avec 78,12/100, La voix des jeunes de Ségou avec 75,05/100 et Ton blon de Badalabougou avec 74,12.
Il s’agit là d’une habile manière d’approfondir la réflexion sur les questions de citoyenneté en vue d’aboutir à un changement positif des comportements à l’égard de la société. Les bouleversements accentués ces dernières années semblent assurément avoir semé le trouble au sein de la population malienne en perte de repères culturels et sociaux. Chaque citoyen malien est un être fondamentalement pluriel et c’est cette pluralité qui doit être mise en valeur et non considérée comme un frein. Toutes les observations convergent vers une implication et une responsabilisation accrues de chaque acteur de la société malienne.
Mahamadou YATTARA