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Agression sur le président DIONCOUNDA : Les révélations du MSIPC discréditent le gouvernement
Publié le lundi 18 juin 2012   |  Les Echos


Après
© AP par DR
Après des mois d`exil, Dioncounda Traore regagne le Mali.
7 avril 2012. Bamako,Mali.Le président de l`assemblée nationale retourne dans son pays un jour après la signature par la junte de l`accord relatif au retour à l`ordre constitutionnel.


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Les révélations du ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile (MSIPC), le général Tiéfing Konaté, sur la responsabilité de la police nationale dans l’agression du président de la transition, Pr. Dioncounda Traoré, le lundi 21 mai, mettent à nu la faiblesse du gouvernement Cheick Modibo Diarra.

L’agression du président de la transition, le Pr. Dioncounda Traoré, le 21 mai 2012, est une honte pour notre pays. Le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile indiquait mercredi dernier au camp des gardes dont il était l’hôte qu’il avait donné l’ordre de renforcer la sécurité du palais, mais déploré que le Groupement mobile de sécurité (GMS) n’a pas obtempéré.

Selon le ministre, seule la garde nationale a exécuté son instruction. « Le pire, c’est que la nuit du 20 mai quelqu’un est passé dire aux éléments de la police de ne pas bouger », a-t-il accusé. Un témoin qui était présent le 21 mai au palais soutient qu’hormis des éléments de la garde nationale, aucune autre force de sécurité n’y était. « Il n’y avait que quelques gardes au palais. Ils ont été débordés par les manifestants », rapporte-t-il.

Pourquoi le GMS de la police nationale n’a pas obéi à l’ordre du ministre ? Pourquoi la gendarmerie n’était pas aussi présente au palais ? Toujours est-il que les révélations du ministre Tiéfing Konaté mettent à nu une faiblesse du gouvernement actuel. Sinon pourquoi la sanction n’est pas tombée à la police ?

Ayant sous son contrôle les forces de l’ordre, le général ministre ne doit pas aussi se limiter à accuser. Il doit sanctionner les responsables qui sont bien connus. Comme le général Tiéfing Konaté, la balle est également dans le camp du procureur de la Commune III qui a là une piste intéressante à explorer en vue de diligenter l’enquête sur l’agression du président de la transition.

Sidiki Doumbia

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