Le battage médiatique et la campagne de désinformation à propos de la propagation du nouveau coronavirus COVID-19 créent dans le monde entier un climat de peur et d’incertitude depuis que l’OMS a déclaré qu’il s’agissait d’une urgence de santé publique de portée internationale, le 30 janvier 2020.
La campagne de peur est en cours, créant la panique et l’incertitude. Les gouvernements nationaux et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) induisent le public en erreur.
«Environ 84 000 personnes dans au moins 56 pays ont été infectées et environ 2 900 en sont morts», indique le New York Times. Ce que le journal omet de mentionner, c’est que 98% des cas d’infection se trouvent en Chine continentale. Il y a moins de 5 000 cas confirmés à l’extérieur de la Chine (OMS, 28 février 2020).
Pour le moment, il n’y a pas de véritable pandémie à l’extérieur de la Chine continentale. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Au moment d’écrire ces lignes, le nombre de «cas confirmés» aux USA est de 64. Le chiffre est minime, mais les médias sèment la panique. Il y a pourtant 15 millions de cas d’influenza aux USA.
Le dernier rapport de surveillance FluView du US Center for Disease Control and Prevention (CDC) indique que le 18 janvier 2020, il y avait 15 millions de cas de grippe, 140 000 hospitalisations et 8 200 morts en cette saison grippale aux USA (soulignement ajouté).
Données sur la pandémie du COVID-19
Le 28 février 2020, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) rapportait 83 652 cas confirmés de COVID-19, dont 78 961 en Chine continentale. En dehors de la Chine, il y en avait 4 691 (OMS, 28 février 2020, voir le tableau à droite).
L’OMS rapportait aussi 2 791 morts, dont 67 seulement à l’extérieur de la Chine continentale. Ces chiffres confirment que la pandémie se limite principalement à la Chine continentale.
De plus, des données récentes tendent à démontrer que l’épidémie en Chine est maîtrisée. Le 21 février 2020, la Commission nationale de la santé de la République populaire de Chine a rapporté que 36 157 patients ont été déclarés guéris et ont quitté l’hôpital (voir le graphique ci-dessous).
Des rapports chinois confirment que les gens ont suivi un traitement et récupèrent de l’infection virale. Le nombre de patients infectés diminue aussi.
Selon l’Administration nationale des produits pharmaceutiques de la Chine, les hôpitaux utilisent le médicament antiviral Favilavir «pour traiter le coronavirus avec un minimum d’effets secondaires».
Examinons les chiffres:
La population mondiale est de l’ordre de 7,8 milliards de personnes
La population de la Chine est de l’ordre de 1,4 milliard de personnes.
La population mondiale moins la Chine est de l’ordre de 6,4 milliards de personnes.
4 691 cas confirmés et soixante-quatre (67) morts rapportés (à l’extérieur de la Chine) sur une population de 6,4 milliards ne constituent pas une pandémie. 4 691/6 400 000 000 =0,00000073 = 0,000073%
Aux USA, soixante-quatre (64) cas sur une population d’environ 330 millions ne constituent pas une pandémie (données du 28 février): 64/330 000 000.
Pourquoi la propagande? Racisme à l’endroit des personnes d’origine chinoise
Une campagne délibérée contre la Chine a été lancée et une vague de sentiments racistes contre les personnes d’origine chinoise est en cours, colportées en grande partie par les médias occidentaux.
The Economist rapporte que «Le coronavirus répand le racisme contre les gens d’origine chinoise et aussi entre eux».
La peur du Covid-19 fait que les gens se comportent mal, y compris certains Chinois.
«La communauté chinoise de Grande-Bretagne est confrontée au racisme en raison de l’épidémie de coronavirus», selon le SCMP.
«Les communautés chinoises à l’étranger sont de plus en plus confrontées à des abus et à des discriminations racistes dans le contexte de l’épidémie de coronavirus. Certaines personnes d’origine chinoise vivant au Royaume-Uni disent avoir été victimes d’une hostilité croissante en raison du virus mortel originaire de Chine».
Le même phénomène se produit aussi partout aux USA.
Guerre économique contre la Chine
La stratégie des USA consiste à se servir du COVID-19 pour isoler la Chine, malgré le fait que l’économie des USA dépend largement des importations chinoises.
La désorganisation à court terme de l’économie chinoise est largement attribuable à la fermeture (temporaire) des circuits commerciaux et du transport.
L’urgence de santé publique déclarée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se conjugue à une désinformation médiatique et à l’interdiction des vols en direction de la Chine.
Panique à Wall Street
La désinformation médiatique a pris une autre dimension en semant la panique sur les marchés boursiers.
La crainte du coronavirus a entraîné une chute des marchés financiers partout dans le monde.
D’après des rapports, la valeur des marchés boursiers mondiaux a fondu d’environ 6 billions de dollars. Ce déclin serait jusqu’ici de l’ordre «de 15% ou plus».
Cela cause des pertes massives d’épargne personnelle (c.-à-d. d’Américains moyens), auxquelles s’ajoutent les faillites personnelles et les faillites d’entreprises.
C’est aussi toute une aubaine pour les spéculateurs institutionnels, notamment pour les fonds spéculatifs des sociétés. La débâcle financière entraîne des transferts importants de richesses monétaires dans les poches d’une poignée d’institutions financières.
Le plus ironique, c’est que les analystes lient nonchalamment en chœur l’effondrement des marchés à la propagation du virus, alors qu’il n’y a que soixante-quatre (64) cas confirmés aux USA.
«Il n’est pas étonnant que les marchés soient à la baisse… le virus a pris tellement d’ampleur…»
Pouvait-on «prévoir» le krach financier de février?
Il serait naïf de croire que la crise financière n’était attribuable qu’aux forces du marché qui ont répondu spontanément à la propagation du COVID-19. Le marché était déjà soigneusement manipulé par des acteurs puissants qui se servent d’instruments spéculatifs dans les marchés sur les instruments dérivés, dont la «vente à découvert».
L’objectif tacite est la concentration de la richesse. C’était toute une aubaine financière pour les «initiés» qui connaissaient à l’avance ce qui mènerait à la décision de l’OMS de déclarer une urgence de santé publique de portée internationale, le 30 janvier.
La pandémie de COVID-19 (nCoV-2019) était-elle connue à l’avance? Quelles sont les répercussions probables?
Le 18 octobre 2019, le Johns Hopkins Center for Health Security à Baltimore a entrepris un exercice de simulation consciencieusement élaboré d’une épidémie de coronavirus appelée nCoV-2019.
Lors de l’exercice appelé Event 201 Simulation of a Coronavirus Pandemic, on a «simulé» une chute des marchés boursiers de 15%. Elle n’était pas «prévue», selon les organisateurs et les commanditaires de l’événement, la Bill and Melinda Gates Foundation et le Forum économique mondial.