Le dimanche 08 mars dernier, à travers un communiqué diffusé par son organe, Az Zalaqa, le GSIM (Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans) a exprimé sa disposition à retrouver la table des négociations. Mais à une seule condition : le départ des forces françaises du Mali avant l’entame du dialogue.
Longtemps réticent à une négociation avec les terroristes maliens, Ibrahim Boubacar Kéïta, président de la République du Mali, s’est dit ouvert, en février dernier, à un dialogue avec les chefs terroristes Iyad Ag Ghaly et Amadou Koufa. La négociation avec les djihadistes maliens, une des recommandations du dialogue national inclusif tenu en décembre dernier, était aussi une des conclusions de la conférence d’entente nationale tenue du 27 mars au 2 avril 2017. C’est aussi un souhait exprimé à maintes reprises par l’imam Mahmoud Dicko quand il était président du Haut Conseil Islamique du Mali. D’ailleurs, lors d’une grande manifestation à Bamako, le samedi le 29 février 2020, le célèbre imam malien avait appelé Iyad Ag Ghaly, et Amadou Kouffa à une trêve.