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Grand marché de Bamako: Un nouveau type d’arnaqueurs
Publié le mercredi 11 mars 2020  |  L’Indépendant
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© aBamako.com par momo
Fête de mariage a Bamako.
Bamako, le 24 mai 2015 les dimanches sont les jours de mariage avec des accidents aussi.
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Depuis un certain temps, un nouveau type d’arnaqueurs est en train d’essaimer le grand marché de Bamako. Ils traquent les populations au niveau du railda, vers la place « Worosugu » (marché de colas), située en face de l’hôpital Gabriel Touré. Il s’agit de commerçants de tissus »Bazin » installés, principalement, dans deux boutiques, à l’entrée de »Worosugu ». Ils disposent de jeunes désœuvrés acquis à leur cause. Ces jeunes-leurs intermédiaires-abordent des passants (d’âge avancé) tout en leur proposant l’achat de 4 mètres de Bazin riche à 22.000 F CFA au lieu de 40.000 F CFA, le prix courant.

Pour convaincre leurs futures victimes, ils leur feront savoir que l’an passé la boutique d’un commerçant répondant au nom de Haïdara dit »Chérifikè » a pris feu, ayant ainsi engendré d’énormes pertes matérielles et financières. C’est ainsi que, cette année, en guise de sacrifices pour faire prospérer son commerce, ce richissime Haïdara a bien voulu accorder des faveurs aux personnes âgées. En plus du rabais du prix du Bazin, ils promettront même à leurs futures victimes un cadeau- téléphone portable neuf- de la part d’un opérateur téléphonique de la place qui serait le sponsor de »Chirifikè ». Malheur alors à celui qui se fera prendre à ce piège. Car, non seulement la qualité du Bazin laisse à désirer (3è choix au lieu du 1er choix comme proposé au client infortuné), mais aussi il n’ya point de téléphone portable à offrir. Pire, parfois, des victimes sont dépossédées de tous leurs sous.

Ces arnaqueurs font présentement beaucoup de victimes aux abords du »Railda » et à proximité de la grande poste de Bamako, leurs zones d’opération de prédilection.

Souvent organisés en bandes, ils n’hésitent pas à agresser les victimes qui osent demander l’annulation de la vente. Ainsi, très angoissées, lesdites victimes, ne sachant où se plaindre, prennent leur mal en patience.

La semaine dernière, au niveau de l’hémicycle, une femme d’un certain âge, en larmes, a avoué avoir été dépossédée de son portefeuille par ces malfrats. Il urge que les éléments de la Brigade des Mœurs s’activent pour mettre ces individus hors d’état de nuire. Sinon, un jour, le pire pourrait advenir.

« Mieux vaut prévenir que guérir », a-t-on coutume d’entendre.

Youssouf Massaman SANGARE

Source : l’Indépendant
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