« Une bonne ménagère chez elle doit savoir tout faire. Courant par ci, courant par-là, avec le balai que voilà………. » .Ces vers, nombreux sommes-nous à les réciter à l’école fondamentale. Des auteurs africains, du moins les grands poètes et romancés à se prononcer sur la place et rôle qui revient à la brave femme africaine, dans gestion de l’espace commun. Senghor, Camara laye, David Diop, Abdoulaye Sadji etc….Ce n’est pas l’esthétique seulement qui les inspirait, mais ce qui revient à la femme dans l’entretien du milieu social ,et tous les matériaux auxquels elle a recours pour faire bon ménage. En milieu africain, la tradition est de mise .Elle a toujours auréolé la femme pour ce sacerdoce. C’est aussi un devoir social qui se transmet de mère en fille. La jeune fille aide sa maman à rendre propre les habitations, à faire la lessive et à rendre propre les ustensiles de cuisines .La tâche est accomplie avec rigueur et on n’hésitera pas à lui tancer, chaque fois que le boulot est mal fait .Une école en soi. L’expérience acquise, pourra lui servir dans son propre foyer, et elle ne décevra nullement pas .Ces parents pourront se targuer de lui avoir inculqué une bonne conduite sociale et environnementale. En Afrique, les choses ne s’improvisent pas, elles ne sortent pas du néant mais s’apprennent assidument. Ce sont des valeurs que nous devrions préserver pour la survie de notre cadre environnemental. Malheureusement peu d’attention y est portée .Dans les grandes villes ce sont les « domestiques » qui s’en chargent et personne d’auters.Au-delà des concessions les dépotoirs de déchets surgissent ça et là et on compte sur les GIEs d’assainissement pour les évacuer .Ce devoir incombe d’avoir à chacun d’entre nous .Evitons les dépôts anarchiques ,utilisons les fosses septiques pour l’évacuation des eaux usées ,une obligation pour celles qui font la teinture .Ainsi fait nous aurons la possibilité de mieux gérer les déchets solides et liquides et, seront moins exposés aux différentes pathogènes liées au manque d’hygiène et d’assainissement. La grande ville n’est pas totalement exempt d’initiative en matière d’assainissement .Celle de la COFESPA est illustrative. Des bonnes dames issues des centres urbains formaient dans les années 90 un GIE et font le tour des communes en collectant des déchets solides et les acheminer vers les dépôts de transit. Les bamakois s’en étaient habitués et le travail se faisait avec promptitude et ponctualité. Elles ont réussi là où la voirie municipale n’en pouvait plus. Le cout du ramassage était à la portée de tous .Les bamakois s’en rejouissaient.L’operateur marocain appuyé par des GIEs d’assainissement s’activent sur le terrain, même si des insuffisances sur le plan logistique et d’espace se font sentir. Une chose demeure capitale dans cette situation. Il s’agit de la mise à disposition des unités de transformation des déchets qu’il va falloir multiplier .Si les déchets produits journalièrement se transforment en énergie, ou en compost, les espaces servant déjà aux dépôts ne pourront pas être débordés et les ordures seront mieux gerées.L’urbanisation qu’accompagne l’accroissement démographique ne s’arrêtera pas pour autant.