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Initiative spotlight : Odeur de magouille autour de l’utilisation des fonds au Mali
Publié le jeudi 12 mars 2020  |  Le challenger
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L’utilisation des 19 millions de dollars US (9 milliards 500 millions CFA) auxquels le Mali a eu droit en février 2018, dans le cadre du programme quadriennale (2018-2022) de la lutte contre la violence basée sur le genre laisse à désirer. A qui profitent les fonds ?
Accordé à huit pays africains, dont le Mali, par l’initiative de l’Union européenne et des Nations Unies lors de l’Assemblée générale ordinaire des Nations Unies de septembre 2017 à New York, l’initiative Spotlight n’a pas comblé les attentes.

A cet effet, 500 millions de dollars US avaient été votés pour financer la lutte contre la violence basée sur le genre dans le monde.

Le Mali, l’un des huit pays africains sélectionnés dans ce cadre, peine à utiliser ses fonds à bon escient. Disponibles depuis février 2019, les premiers fonds concernant les deux premières années ne profitent pas du tout au Maliens.

Pour comprendre cette besogne, passons à la loupe le comportement scabreux, voire ignominieux de certaines actrices tapies dans l’ombre de certaines agences du Nations Unies (Unicef, Pnud, HCR, Fnuap, ONU-Femmes, entre autres) et ministères.

La question qui taraude les esprits est qu’en observant la mise en œuvre du programme Spotlight, l’on sent aisément qu’il y a anguille sous roche, tant les intérêts voraces s’activent.

Cela n’est pas là une simple assertion, loin s’en faut. Beaucoup de pistes permettront d’en savoir davantage sur un programme qui réunit huit (8) pays en Afrique, dont le Mali est le dernier tant au plan de démarrage qu’au plan de l’identité des femmes responsables tapies soit dans certaines agences d’exécution qu’au sein du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille.

Spotlight, un programme bien ficelé mais mal enclenché

Mal enclenché pas seulement à cause du retard accusé mais aussi à cause des gloutons qui gravitent tout autour avec des stratégies pour étourdir les experts les plus calés du Secrétariat basé à New York.

Pour preuve, le processus de sélection des OSC (organisations de la société civile) de mise en œuvre est buté à l’opacité la plus abjecte. Tout a commencé en 2019 par le premier appel à propositions ; appel grippé par l’humeur du représentant (e) d’un des partenaires financiers qui décida unilatéralement de bloquer le processus parce que ne sauvegardant pas ses intérêts inavoués, en lien avec des organisations de la société civile créées de toutes pièces.

Bref, le processus de sélection fut lancé deux fois, prenant de cours la soixantaine d’organisations de la société civile engagée depuis avril 2018 dans le programme et pour la cause du Maliba. Toute chose qui rappelle cette chanson de la célèbre Céline Dion : « les derniers sont devenus les premiers ». En ce sens que les OSC partisanes de moindre effort avaient la garantie de tirer leur épingle du jeu.

Quand des femmes se trompent de combat !

Tapies dans l’ombre de certaines agences, ces dames sont plus affairistes que promotrices des droits des femmes. Et le drame, c’est que ce sont les Maliennes qui excellent dans ce jeu trouble. Elles sont plus nuisibles que les VBG (violences basées sur le genre) qu’elles sont censées combattre et elles sont bien connues des acteurs de la promotion des droits des femmes.

En somme, les morveuses se connaissent et se mouchent ostensiblement. Et les quelques responsables intègres, interloqués (es) se désolent lamentablement et impuissamment en invoquant le Tout-Puissant à la rescousse d’ici la fin du programme qui dure quatre ans.

Que Dieu aide notre Maliba à s’affranchir de cette énième déliquescence programmée dans l’unique dessein d’assouvir les intérêts privés, familiaux et claniques. Amen !

Parce que ce programme basé sur la participation active des organisations de la société civile a pris une autre tournure.

Yacouba TANGARA
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