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Chute du prix du carburant dans le monde: Pourquoi le Mali ne s’est-t-il pas aligné sur la nouvelle grille ?
Publié le vendredi 13 mars 2020  |  Nouvel Horizon
Pénurie
© aBamako.com par A S
Pénurie de carburant dans des stations services
Bamako, le 26 mai 2017 une Pénurie de carburant dans des stations services a Bamako
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effet, l’Arabie Saoudite a annoncé mercredi qu’elle compte augmenter sa production en or noir d’un million de barils par jour, (13 millions de barils au lieu de 12 millions). Les cours restent particulièrement instables depuis quelques jours sous l’effet de la crise sanitaire mondiale du coronavirus et de l’incapacité des producteurs à s’entendre pour diminuer l’offre.

Selon les sources en provenance du pays, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, deux alliés majeurs au sein de l’OPEP, ont accentué la pression dans la guerre des prix pétroliers qu’ils livrent à la Russie, en annonçant qu’ils pourraient inonder les marchés mondiaux d’or noir, dont les cours replongeaient le mercredi dernier. L’Arabie saoudite, chef de file de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), fait pression pour que la Russie, deuxième producteur mondial mais non membre de l’OPEP accepte une réduction de la production mondiale de brut afin de compenser une baisse de la demande provoquée par l’épidémie de nouveau coronavirus. Depuis le refus de Moscou la semaine dernière, Ryad a procédé à la plus forte baisse de ses prix en 20 ans, s’efforçant de capter des parts de marché de Moscou et déclenchant un séisme sur les marchés financiers, qui affecte tout particulièrement la Russie. Revue fortement à la baisse sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2020, sous l’effet associé du ralentissement économique et de l’extension hors de Chine de l’épidémie de coronavirus, selon son rapport mensuel publié mercredi dernier.


Elle prévoit désormais une croissance de la demande à 60.000 barils par jour (mb/j), relevant qu’au vu des derniers développements, les risques de dommage surpassent les indicateurs positifs et laissent percevoir de plus amples révisions à la baisse de la croissance de la demande. L’OPEP anticipait jusqu’ici une progression de 990.000 barils par jour. L’impact des développements liés au Covid-19 sur une situation économique mondiale déjà fragile est un vrai défi, et requiert une action mondiale coordonnée de tous les acteurs du marché, ajoute l’OPEP dans son rapport.

Cet appel de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole intervient alors même que l’Arabie saoudite, chef de file du cartel, a lancé une guerre des prix, après que la Russie, qui est théoriquement partenaire de l’OPEP, a refusé de réduire sa production pour soutenir des cours malmenés par l’épidémie de coronavirus.

Par ailleurs, nous nous sommes rendus au bureau de l’Office National de produits pétroliers pour en savoir davantage.
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