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Législatives 2020 : Les media en ordre de bataille
Publié le mardi 17 mars 2020  |  Le Républicain
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© aBamako.com par AS
Visite du Ministre Jean Claude SIDIBE à l`ASSEP
Le Ministre de l`Emploi en compagnie de celui de la communication respectivement Me Jean Claude SIDIBE, Yaya Sangaré ont rendu une visite de courtoisie à l`ASSEP, le 29 Octobre 2019.
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Le souhait de voir la presse jouer un rôle citoyen en cette période électorale, a conduit le ministère de la Communication chargé des Relations avec les Institutions, Porte-parole du gouvernement, à mettre à contribution la Haute autorité de la communication (HAC), représentée par l’ancien ministre de la Communication Gaoussou Drabo, le Comité national de l’égal accès aux media d’Etat, représenté par le président de cet organe, Abdoulaye Sidibé, et les organisations faitières de la presse, dans le cadre d’une journée d’échanges dans le but d’amener la presse à « aider à avoir des élections apaisées ».


« Ces élections que nous nous apprêtons à organiser seront très déterminantes, car elles sont nécessaires et obligatoires pour la stabilité du pays, la consolidation de notre processus démocratique et le renforcement de nos institutions républicaines, ainsi que pour le parachèvement des reformes majeures pour la légitimité des institutions », a indiqué le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, Porte-parole du gouvernement Yaya Sangaré, dont le département est organisateur de la rencontre.

Les élections législatives du 29 mars e tiennent dans la droite ligne du dialogue national inclusif et surtout pour donner une légitimité à l’Assemblée nationale dont le mandat des députés a été prorogé par deux fois, compte tenu des circonstances de notre pays.

Les élections législatives, qui devaient initialement se tenir en novembre-décembre 2018, avait été repoussée de six mois, à cause de la situation sécuritaire du pays. La Cour constitutionnelle du Mali avait ainsi consenti à cette prorogation, qui s’est révélée par la suite insuffisante, car à terme échu, il était toujours impossible d’organiser les élections, rendant nécessaire une seconde prorogation. En effet, le jeudi 27 juin 2019, l’Assemblée nationale votait le projet du gouvernement de proroger à nouveau le mandat des députés jusqu’au 2 mai 2020.

Les enjeux du moment, la nécessité et l’urgence des réformes à venir exigent que le mandat de l’Assemblée nationale actuelle, dont la légitimité est remise en cause par la majorité des maliens, soit renouvelé, a déclaré le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, Porte-parole du gouvernement Yaya Sangaré. « C’est pourquoi, sur instruction du président de la République, premier garant de la paix sociale, le gouvernement a tout mis en œuvre pour organiser ces élections que l’on voudrait transparentes, crédibles et acceptées par tous », a-t-il précisé, avant d’ajouter que son collègue de l’Administration territoriale, est à pied d’œuvre, copier coller sur bamada..net le Comité national de pilotage des élections est en place, les organisations matérielles en cours et les dispositions sécuritaires en place. Dans ce panorama, les media sont invités à aider pour des élections apaisées ; pour se faire il est important que chacun puisse agir dans son rôle et dans ses limites, selon le ministre Yaya Sangaré. D’où l’invitation des autorités de régulation des medias à se joindre à cet exercice. Le président du Comité national de l’égal accès aux media d’Etat, Abdoulaye Sidibé a expliqué la répartition des temps d’antennes sur les medias publics, l’Ortm et l’Amap, lors de la campagne électorale. Quant à Gaoussou Drabo, membre de la Haute autorité de la communication (HAC), il a mis l’accent sur le canevas de l’exercice de la liberté d’expression et du droit à l’information, ainsi que le rôle de la HAC pour le respect des normes d’éthique et déontologiques régissant la presse écrite et audiovisuelle, le code de bonne conduite des media en période électorale.

Le Comité national de l’égal accès aux medias d’Etat est un organe indépendant qui doit comme son nom l’indique, assurer l’égal accès à tous aux médias d’état dans les conditions fixées par les lois et règlements en vigueur. Il veille à l’équilibre et au pluralisme de l’information en tenant compte des différentes sensibilités politiques, économiques, sociales et culturelles du pays ; assure la répartition équitable du temps d’antennes et de l’espace rédactionnel consacrés aux candidats et aux formations politiques, pendant les campagnes électorales, a rappelé son président Abdoulaye Sidibé. Pour ces élections, il y a 129 partis en lice et 67 listes indépendantes. Le comité s’efforce de respecter l’égalité et l’équité en fonction du nombre de candidature du parti.

Le ministre Gaoussou Drabo a mis l’accent sur le nécessaire couplage entre liberté d’expression et son pendant qui est le droit à l’information de tout citoyen. « Ce droit à l’information de tout citoyen, lorsqu’il est respecté et régulièrement alimenté, renforce la démocratie et fluidifie le déroulement des affaires publiques. Il contribue à la bonne santé, à la maturation de la démocratie », a expliqué Gaoussou Drabo, membre de la HAC. En période électorale, les premiers instruments pour satisfaire ce droit à l’information sont les media, enchaine-t-il.

La HAC, rappelle-t-il, est comme le Comité national de l’égal accès au media d’état, une instance de régulation, dont le rôle premier est d’inciter les media à jouer leur rôle selon les normes professionnelles et réglementaires, que tout acteur du monde des media doit savoir, parce qu’elles émanent des journalistes eux-mêmes d’une part, et des lois d’autre part. Il s’agit des cadres forgés par les journalistes à l’intérieur desquels ils vont exercer, en respectant les normes professionnelles, déontologiques et d’éthiques. A ces codes issus de la réflexion des journalistes, auxquels les diverses associations ont souscrit s’ajoutent les lois et les règlements qui concernent l’audio visuel et la presse écrite, ainsi que les différents cahiers de charge, a distillé Gaoussou Drabo. C’est dire que la HAC ne réinvente pas la roue mais exerce pour que l’ordre règne dans un canevas déjà bien circonscrit.

Les différents responsables des faitières, de la maison de la presse à l’Assep, l’Appel Mali (presse et l’association des blogueurs ont tour à tour dit leur disposition à jouer la carte de l’apaisement et mieux à lutter contre l’infox.

Daou
Source: Journal le Républicain-Mali
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