Elections et les alliances contre nature au Mali le peuple est-il otage des politiciens ?

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Publié le mardi 17 mars 2020 | Nouvel Horizon

© aBamako.com par A S
Rencontre RPM-URD t
Bamako, le 17 janvier 2019 le Rassemblement Pour le Mali (RPM), le parti au pouvoir, dirigé par Dr Bocary Tréta, a rencontré l’Union pour la République et la Démocratie (URD), le principal parti de l’opposition

Depuis une semaine, les candidats de l’opposition comme de la majorité présidentielle sont en opération de charme auprès de la population afin de solliciter leur suffrage pour le 29 mars prochain. Contrairement à l’élection présidentielle, les élections législatives offrent l’occasion des alliances contre nature les plus absurdes et abjectes au-delà de tout entendement logique. C’est à cette élection qu’on peut retrouver les hommes politiques ennemis jurés à l’Assemblée Nationale se serrer les coudes afin de valider leur ticket pour la nouvelle législature.

Depuis l’annonce des élections législatives au Mali, on parle moins des termes classiques opposition et parti au pouvoir. Puisque la vision a brusquement changé face aux intérêts du moment. Opposition et majorité sont désormais au front pour solliciter l’électorat parfois ensemble sur les mêmes listes afin d’obtenir le suffrage du peuple. Et pourtant, ces candidats dont les alliances passent désormais inaperçu ont été de véritables ennemis durant la législature passée. Impossible de parler d’une seule voix pour le développement du pays.

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