Mise en œuvre de la Réforme du Secteur de la Sécurité au Mali : L’heure est à la formation des formateurs sur la prise en compte du genre.

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Publié le mercredi 18 mars 2020 | aBamako.com

© aBamako.com par Androuicha
Atelier de sensibilisation et de formation des formateurs sur la prise en compte du Genre dans la mise en œuvre de la RSS
Bamako, le 16 mars 2020 à l`hôtel Sheraton. Le Commissariat à la Reforme du Secteur de la Sécurité a, en partenariat avec la Mission de l`Union Africaine au Sahel (MISAHEL), ouvert pour 4 jours un atelier de sensibilisation et de formation des formateurs sur la prise en compte du Genre dans la mise en œuvre de la RSS

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Un atelier qui devra durer 4 jours a ouvert ses travaux le mardi 17 mars 2020 à l’hôtel Sheraton de Bamako. L’initiative est du Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité dans notre pays ; lequel commissariat a en collaboration avec la Mission de l’Union Africaine au Sahel (MISAHEL), réuni des formateurs issus des départements ministériels, des organisations de la société civile ainsi qu’une crème de femmes militaires en vue de les former sur « La prise en compte du Genre dans la mise en œuvre de la RSS ».

Les objectifs assignés à l’atelier sont entre autres la discussion sur l’opérationnalisation générale des instruments internationaux, de l’Union Africaine et de la République du Mali, relatifs à la mise en œuvre de l’agenda Femmes, Paix et Sécurité. Il s’agit de former un groupe restreint de formateurs identifiés par le CRSS sur la prise en compte du Genre dans le processus national de la RSS, en se servant de la Note Opérationnelle de l’UA en matière de la RSS et Genre. La rencontre se aussi la faciliter une stratégie d’intégration progressive des éléments féminins au sein des forces de défense et de sécurité maliennes.

La cérémonie d’ouverture présidée par le Commissaire à la réforme du secteur de la sécurité le Gal M’Bemba Moussa KEITA, s’est déroulée en présence d’un représentant du Haut Représentant de l’Union Africaine au Mali et au Sahel en la personne de ZENETH Fulgence. On notait également la présence de l’Ambassadeur de la Norvège au Mali ainsi qu’un certain nombre de partenaires techniques et financiers.

Dans son intervention, le représentant du Haut Représentant de l’Union Africaine au Mali et au Sahel, a déclaré que cet atelier de formation s’inscrivait dans le cadre de l’appui de l’Union africaine au processus de paix au Mali, en particulier à la politique nationale de la RSS. Selon M. ZENETH Fulgence Il fait suite à la réflexion organisée l’année dernière sur la complémentarité entre le DDR et la RSS et qui avait permis de retenir des bonnes pratiques et expériences africaines susceptibles de servir de référence au contexte Malien. « L’étape d’aujourd’hui, spécifique à la RSS, concerne la prise en compte du genre. Comme le précise le cadre d’orientation de l’Union africaine sur la RSS, l’ensemble du processus de la RSS devra inclure des activités spécifiques aux femmes, des programmes de conscientisation sur l’approche genre et répondant aux besoins spécifiques des femmes, et visant à créer des possibilités de transformation en faveur de l’égalité des sexes dans le secteur de la sécurité. » a t-il poursuivi.

Avant de donner le coup d’envoi des travaux, le Gal M’Bemba Moussa KEITA a quant à lui planté le décor de l’atelier en laissant entendre qu’il intervient 20 ans après l’adoption de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité, qui constitue le socle des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour ce qui est de la prise en compte des femmes et du rôle qu’elles doivent jouer dans la résolution des conflits, ainsi que dans les processus de paix et de réforme du secteur de la sécurité. « Nous sommes toutes et tous réunis, aujourd’hui, parce que nous sommes convaincus de la nécessité de consolider l’intégration de la dimension Genre dans le contexte de la mise en œuvre de la RSS au Mali. » a indiqué le Commissaire de la RSS. Selon lui, l’action engagée, présentement, par la Réforme du Secteur de la Sécurité vise à élaborer et mettre en œuvre le plan de carrière des acteurs de la sécurité, qui n’existe pas dans leurs armées depuis leur création.

Signalons que le présent atelier a pour cible un Pool de formateurs de quinze (15) personnes et que la prise en compte du genre a été encouragée dans le choix de ces candidats formateurs.

André SEGBEDJI/abamako.com

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